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20 fautes de français à bannir de tes romans
Tu fais des erreurs de français ? Ta syntaxe est imparfaite ? Tu emploies des barbarismes sans t’en rendre compte ? Moi aussi. Pas de panique. Je te donne une liste de fautes très courantes. Tu les as déjà lues, déjà entendues. Tu les liras, tu les entendras encore. Mais qu’importe : ce qui compte, c’est que toi, tu les évites quand tu écris. Donc se relire, plonger sur tes dictionnaires au moindre doute, te corriger, et on recommence. Je sais, ce n’est pas le plus passionnant quand on écrit mais il faut en passer par là.
La langue française est vraiment complexe et parfois, comme toi, je râle, mais je suis obligée de me corriger car ma langue est encore loin d’être parfaite naturellement. Et puis, je t’avoue : dès le collège, je me suis montrée excellente en rédaction mais ni en orthographe ni en grammaire. Je m’améliore d’année en année au prix d’un travail acharné.
Alors je me suis dit qu’une liste d’erreurs courantes te serait utile. Il y a bien d’autres fautes encore ; elles seront l’objet d’autres articles rapides, comme celui-ci. Rapide mais pragmatique.
20 fautes de français courantes à bannir impérativement
1 . « Se succéder » ne s’accorde jamais car ce verbe n’a jamais de COD.
Les avalanches se sont succédé ce jour-là, dans la montagne : OUI.
2 . Je suis en Angleterre, à Paris, au Pérou : OUI.
N’écris pas, ne dis pas : je suis sur l’Angleterre, sur Paris, sur le Pérou. A moins que tu ne sois en avion, au-dessus du lieu que tu nommes ! Sur, c’est au-dessus.
3 . Pallier : ce verbe veut dire combler, compenser.
On pallie quelque chose mais on ne pallie pas à quelque chose.
Je pallie ses bêtises depuis trop longtemps : OUI.
Je pallie à ses bêtises depuis trop longtemps : NON !
C’est une erreur très courante. Je ne suis pas certaine que moi-même, de temps à autre…
4 . Très courante faute de syntaxe, là également : c’est de cela dont je m’étonne. Eh bien NON !
On doit dire et écrire : c’est cela dont je m’étonne. Ou encore : c’est de cela que je m’étonne.
5 . Sensé et censé ne veulent pas dire la même chose.
Sensé : qui a du sens
Censé : qui est supposé
Ils sont sensés aller au travail et non faire la grève. NON !
Ils sont censés aller au travail et non faire la grève. OUI
6 . Après qu’il soit arrivé, il est allé chez sa mère. : NON !
Après qu’il est arrivé, il est allé chez sa mère : OUI
Utilise donc l’indicatif et non le subjonctif avec « après que ».
7 . Avant qu’il soit arrivé, il est allé chez sa mère : OUI
Par contre, utilise le subjonctif avec « avant que ».
8 . « Savoir gré » veut dire : être reconnaissant. Ce n’est pas « être gré » comme la plupart des gens le croient !
Je vous serais gré de lire ce courrier : NON !
Je vous saurais gré de lire ce courrier : OUI.
9 . Accorder un verbe pronominal.
Je me suis permise de manger des pâtes malgré mon régime : NON !
Il suffit de remplacer être par avoir. J’ai permis quoi ? J’ai permis de manger des pâtes. Le COD est placé après le verbe donc tu n’accordes pas le participe passé.
Je me suis permis de manger des pâtes malgré mon régime : OUI.
(Tu noteras au passage l’intelligence de mes exemples !)
10 . Se souvenir est un verbe transitif indirect.
Elle se souvient de son enfance : OUI.
Mais rappeler est un verbe transitif direct.
Elle se rappelle de ses voyages : NON !
Elle se rappelle ses voyages : OUI.
11 . Lui aussi n’a pas compris pourquoi elle chante : NOOON !
Lui non plus n’a pas compris pourquoi elle chante : OUI.
Lui aussi a compris pourquoi elle chante :OUI.
En résumé : « aussi » s’applique à une phrase affirmative. « Non plus » s’applique à une phrase négative.
12 . Ce n’est pas de ma faute : NON !
Ce n’est pas ma faute : OUI.
C’est une faute extrêmement courante que j’entends tout le temps. Quant à l’écrire, évitons !
13 . Bailler ou bayer ?
On ne baille pas aux corneilles ! NON !
On baye aux corneilles : OUI.
14 . Un petit peu : NON ! C’est un pléonasme.
Un peu : OUI.
15. Une erreur que mes professeurs n’ont jamais corrigée ! Eh oui ! Même mes professeurs de français ! C’est incroyable mais c’est vrai.
Etc… NON !!
Etc. OUI ! Un seul point après « etc. »
16 . Le 5ème arrondissement de Marseille : NON !
Le 5e arrondissement de Marseille : OUI.
C’est davantage une erreur de typographie. Quand on écrit, ça a son importance.
17 . Il a ré-intégré ses pénates : NON !
Il a réintégré ses pénates : OUI.
18 . On ne délivre pas un secret : NON !
On livre un secret : OUI.
19 . Au masculin :
Un haltère.
Un auspice.
Un augure.
Un armistice.
Un exode.
Un astérisque.
20 . Au féminin :
Une acné.
Une autoroute.
Une écritoire.
Une oasis.
Une échappatoire.
Une réglisse. Ex : ces bonbons à la réglisse sont bons. (sous-entendu : à la racine de réglisse)
(Il est cependant toléré de dire et écrire, en parlant de ces mêmes bonbons : ces réglisses sont bons.) Je sais, c’est étrange mais c’est comme ça ! Je trouve même la règle un peu floue pour ce mot.
Le Bescherelle des difficultés
C’était un bref tour d’horizon pour te titiller les neurones et te réveiller si tu t’endors sur tes fautes de français et ne les vois plus ! Éveille ta vigilance et force-toi à améliorer ta connaissance de la langue française. Je ne peux faire la liste complète de toutes les fautes éventuelles que nous risquons de faire dans la plus jolie inconscience. Il y faudrait dix vies !
Tu peux consulter le Larousse en ligne, acheter des Bescherelle, apprendre de ton logiciel Antidote, te plonger dans la lecture du Robert ou du site de l’Académie française dans la section Dire, ne pas dire… Tu peux aussi lire ou relire mon article : 10 erreurs faciles à corriger pour écrire un bon roman car il est complémentaire de celui-ci.
À chacun de trouver ses trucs. Ce qui importe, c’est de rester vigilant. Après avoir subi cette piqûre de rappel, n’hésite pas à me faire part de ton ressenti sur tes difficultés avec notre langue française. Je la trouve très belle mais parfois, je lui tordrais bien le cou ! Et toi ?
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Merci, Laure pour tous ces précieux conseils. Oui, la langue Française est très riche. Quand j’étais adolescent, je lisais des livres juste pour en chercher d’éventuelles fautes. Maintenant que j’ai vieilli, les fautes, j’en fais tellement !
(sourire).
Il y a aussi une expression que beaucoup de gens confondent : Au lieu de « Nous avions convenu » il faut dire » Nous nous étions convenus » . Qu’en penses-tu?
A bientôt !
Avec plaisir Tahar,
J’ai toujours beaucoup lu et c’est ce qui me sauve car le français est tellement complexe… Je fais toujours des fautes alors je suis forcée de redoubler d’attention.
On peut utiliser effectivement « être convenu » mais aussi « avoir convenu » ! Je fais un copié-collé du Larousse : « (auxiliaire avoir ou être) En parlant de plusieurs personnes, tomber d’accord sur quelque chose (opinion, décision, etc.) : Nous avions convenu (nous étions convenus) de nous revoir sous peu. »
Tu trouveras cela au verbe « convenir » du Larousse.
Mais le dictionnaire de l’Académie française n’est pas d’accord ! « Avoir convenu de est fautif. On ne doit pas dire et moins encore écrire : nous avons convenu de, mais nous sommes convenus de. » Et là, tu es en accord avec ce dictionnaire !
Et le Grévisse accepte les deux !
Même les spécialistes ne sont pas d’accord entre eux !
Pour ma part, j’emploie les deux. La langue française est un casse-tête ! Alors quand je peux me simplifier la vie… Et surtout y trouver un peu de liberté ! Bref, ça se discute…
A bientôt.
Bonjour Laure,
j’aimerais préciser la raison de mon passage car cet article est très intéressant, il correspond, à mes yeux, au deuxième niveau des fautes de Français car il est déjà nettement plus élaboré.
J’avoue y avoir découvert mes très nombreuses lacunes de syntaxe…
Pourtant, je suis choqué en permanence par toutes ces fautes basiques entendues et diffusés dans les médias, radio, TV, etc.
Je ne parle QUE des Fautes Basiques qui sont une espèce de « marqueur social » ayant un effet tellement décrédibilisant pour leurs auteurs.
Celles-ci exprimées par des pseudo professionnels de la communication aux cursus « ronflants », tellement galvaudés, qui sont, de près ou de loin, d’une manière ou d’une autre, rémunérés, salariés ou commissionnés pour leurs interventions et donc redevables.
Il faudrait les répertorier et les sanctionner pécuniairement car le rôle d’exemplarité de ces individus a des conséquences graves sur l’auditoire et pour la dignité de la Langue Française.
Tu es plus sévère que moi, YDLB, avec l’idée de donner des amendes aux journalistes et consorts qui écrivent avec un manche à balai et maltraitent donc la langue… En même temps, c’est une bonne idée et elle m’amuse beaucoup. Il y a certaines rédactions qui seraient ruinées si on appliquait des amendes avec arriérés sur les dix dernières années !
Quand on écrit un livre, un article de journal, on ne peut avoir effectivement la même décontraction qu’en parlant, tu as raison : c’est un marqueur social très important.
Bonsoir Laure,
Vraiment merci pour la motivation et les conseils.
J’ai besoin d’aide
En effet j’écris depuis toute petite mais jusqu’à présent je ne suis pas encore décidée entre nouvelle et roman,ou roman et pièce de théâtre. A cause de cela, je suis désordonnée et je me manques de confiance en moi
Pourtant j’aime donner vie aux mots
J’aime soigner mes maux par les mots
Mais je commence à déprimer et à me laisser choir.
Moniratou,
Prends le texte qui te plaît le plus dans tout ce que tu as écris. Peu importe que ce soit un roman, une nouvelle, une pièce, ça n’a pas d’importance. Tu prends donc ce texte et tu t’engages à le terminer, c’est tout. Personne ne peut décider à ta place de mener à terme un texte. C’est toi qui décides. C’est aussi simple que ça. Va jusqu’au bout d’un texte pour commencer et tu verras bien ce qu’il en sortira : roman, pièce, nouvelle ou même autre chose. Tu seras fière d’avoir écrit jusqu’au bout et ça te donnera le goût de commencer autre chose. Mais d’abord, commence tout simplement par retrouver confiance en toi en menant jusqu’au bout le texte que tu préfères. Une chose après l’autre, un pas après l’autre. Calmement. Tu vas y arriver.
Bonjour Laure,
Très utile de réviser notre manière d’écrire… Merci.
Juste en clin d’oeil : ton numéro 16 : Quand on écrit et non écris.
Excellente journée
Isabelle,
Oh, merci ! Ca illustre bien ce que je dis : il faut vraiment se relire… Je cours vite me corriger. J’ai beau faire, j’en laisse toujours passer. J’écris trop et trop vite.
Excellente journée à toi.
Il me semble que « auspices » est toujours masculin pluriel, mais je n’ai pas vérifié.
Pas mal, sauf, » Eh bien non « , et, » eh oui » Que vous confondez avec la conjonction de coordination et que vous écrivez « et »
J’ai écrit ça ? Je vais aller le corriger tout de suite. Merci de me l’avoir signalé.
Bonjour,
En voulant vérifier un petit détail, je suis tombée sur votre article. Attention, il y’a des fautes dans votre texte. Ça peut induire en erreur les lecteurs. Par exemple:
Après qu’il est arrivé, il est allé chez sa mère : OUI
Faux. On dit : après être arrivé, il est allé chez sa mère.
Je n’ai pas regardé ailleurs mais ce serait bien de s’assurer de ce qu’on écrit pour ne pas induire les autres en erreur.
Bien à vous
Sara
J’ai écrit ça :
6 . Après qu’il soit arrivé, il est allé chez sa mère. : NON !
Après qu’il est arrivé, il est allé chez sa mère : OUI
Utilise donc l’indicatif et non le subjonctif avec « après que ».
On peut aussi dire : Après son arrivée, il est allé chez sa mère. C’est plus élégant c’est certain mais l’autre formule n’est pas fausse pour autant. D’autre part, on peut aussi l’entendre comme évoquant deux personnes différentes : Après que Jean est arrivé, Paul est allé chez sa mère. C’est en ce sens que j’avais écrit cet exemple.
on doit écrire » après qu’ il est arrivé » pour la même raison qu’ on doit écrire logiquement » je vous saurai gré » et non pas » je vous saurais gré » !!!!!!!
Félix,
Je vous renvoie à cet article de l’Académie française qui vous donne tort : http://www.academie-francaise.fr/je-vous-serais-gre-pour-je-vous-saurais-gre
Et à cet autre qui vous donne raison et qui me donne raison aussi puisque nous disons tous deux la même chose : http://www.academie-francaise.fr/dire-ne-pas-dire/recherche?titre=apr%C3%A8s+que&rubrique=&date=&form_build_id=form-Hlvs8qqRLcIzj9cnJMBbJHHGv9o9WhQQO8mS8ar5wVM&form_id=academie_blog_search_form&op=Rechercher
Bonjour Laure,
Si je dis « je n’aime pas quand tu fais l’imbécile » ou « je n’aime pas que tu fasses l’imbécile », selon moi il y a une nuance, mais d’autres pensent que quand ne doit pas être utilisé. Qu’en (pardon) pensez.vous ?
Amicalement
Norbert
Bonjour Norbert,
Je ne sais pas si j’ai raison mais voici comment j’entends la chose : « Je n’aime quand tu fais l’imbécile » met l’accent sur le moment où la personne fait l’imbécile, pas directement sur le fait qu’elle fait l’imbécile. Donc la personne reproche surtout à l’autre de lui faire passer un mauvais moment.
« Je n’aime pas que tu fasses l’imbécile » met l’accent sur le fait que la personne fait l’imbécile (joue à l’imbécile.) Donc on reproche directement à la personne de faire l’imbécile, c’est cela qui gêne, qu’elle se donne le droit de faire l’imbécile. Qu’elle se le permette.
Les deux sont valables. La question est : quelle nuance désire-t-on donner à la phrase ?
Amicalement
il faut dire = je n’ aime pas que tu fais l’ imbécile
Valentino,
On doit dire : je n’aime pas que tu fasses l’imbécile.
Bonjour Laure
Je viens de tomber sur votre site et je ne me suis pas fait mal, au contraire, je le trouve passionnant et plein d’enseignements.
J’ai deux petites questions à vous poser
1) Peut-on dire le temps des semences ou doit-on dire le temps des semailles ?
2) Il y aurait-il une nuance importante dans la phrase » je n’aime pas quand tu parles mal de ton père, ou je n’aime pas que tu parles mal de mon père » ? L’usage du quand parle-t.il du moment et du que de la généralité ?
Merci et bravo pour ce site impressionnant. Passionné de chansons j’ai adoré les exemples proposés. Mais tout est à lire sur ce site. Je crois que je vais y passer du temps.
Cordialement
Norbert
Très heureuse que mon blog vous « parle »…
Je ne suis pas grande jardinière donc je ne saurais dire exactement… Cependant, je trouve que le temps des semailles sonne lyrique et le temps des semis sonne technique.
D’autre part je croyais que les semailles, c’est semer. Que les semis, c’est repiquer une graine qui a déjà germé. Je suis allée voir sur le Larousse et j’ai trouvé cela confus. J’ai l’impression qu’on peut aussi dire semis pour des graines qu’on sème et non seulement pour des repiquages. Bref, j’y perds mon français !
Ca y est, j’ai trouvé sur l’Encyclopédie Universalis : Les semailles, c’est quand on sème, c’est bien cela. Les semis, c’est quand on sème et aussi quand on repique. Donc à vous de voir ce que vous voulez dire.
Pour la deuxième question, j’ai répondu à votre deuxième question et c’est exactement la même chose. Quand met l’accent sur le moment, que sur le fait même de « mal parler de mon père. »
Excellente lecture du blog !
Merci Laure
Je trouve intéressant que le temps des semences soit lorsqu’on « s’aime », cela dit merci pour vos réponses et pardon d’avoir demandé deux fois la même chose dans mes messages.
Cordialement
Norbert
Norbert, je viens de voir que j’ai écrit dans mes réponses « temps des semis » au lieu de « temps des semences » ! Enfin, je crois que vous avez heureusement compris ce que je voulais dire. Pardon ! Ca sent la fatigue tout ça… Quand je commence à employer un mot pour l’autre, c’est que j’ai besoin de repos.
Semer l’amour comme des graines, c’est joli. Il y a des tas de métaphores à faire autour de ce thème.
A bientôt
Merci to million de fois pour ce beau résumé ou plutôt cette leçon inédite.Je fais parti de cette majorité qui commet des erreurs similaires et pire encore et cela, tout en pensant qu’elle frôle la perfection dans la rédaction.(j’espère que ce petit passage frôle la perfection, histoire de sauver l’honneur).Merci encore.
Avec plaisir Latifa,
Et croyez-le : je fais encore et encore des fautes ! Et je me relis souvent trop vite…
Il nous faut apprendre et nous corriger en tout toute notre vie, ce n’est jamais fini, et c’est normal.
A bientôt.
Reposez-vous Laure
Et continuez de transformer l’obscurité des règles en lumière.
Notre langue est pleine de pièges, déjouez-les et jouons avec les mots.
A bientôt
Amicalement
bonjour.j ai toujours fait beaucoup de fautes en orthographe et de nombreuses fautes de syntaxe.ma mere etait institutrice eh oui curieusement ?mon pere dans l’edition.j ai aujourd hui 61printemps.j aime ecrire comme je parle je crois que j ai juste le tors de ne pas trop me relire mais je fais beaucoup d efforts malgrès tout car j ai toujours aimais m exprimer.je suis artiste peintre et musicien en dilletente.il faut ,je crois, avoir du respect pour le lecteur,non?peut etre que j ecris trop pour moi.tu vois toutes mes fautes et je ne le fais certainement pas expres..j ai plein de doute sur les mots, un mot une expression m emmene parfois trés loin de leur signification premiere.dois je m inquieter.je viens de me regaler avec jean d ormesson,les plus belles citations de jean relevées par philippe le guillou…frederic.
Frédéric, continue à aimer notre belle langue et à t’exprimer quelles que soient tes difficultés avec notre belle langue. Si tu veux vraiment t’améliorer, ce n’est pas très compliqué : il existe plein de livres pour apprendre. Un exercice tous les jours, et dans deux ans tu serais à niveau. C’est une question de travail et de pratique, c’est tout. Au départ, on écrit pour soi comme tu dis. Mais quand tu veux être lu, il faut effectivement avoir ce respect envers le lecteur qui consiste à retravailler ton texte et le rendre lisible à tous. Mais que cela ne t’empêches pas d’écrire ; tout se travaille.
Chère Madame Gerbaud, j’ai lu votre dossier sur les vingt fautes de français à bannir avec beaucoup d’intérêt, ainsi que les commentaires qu’il a suscités. Cependant, je suis surprise que vous utilisiez le tutoiement dans une glose sur le « bon » français. Cette familiarité, admise sur Facebook qui fourmille d’aberrations langagières, n’est pas vraiment adaptée au niveau de langue que nous essayons de défendre.
Par ailleurs, et pour revenir à votre propos, que dire des gens « abaSSourdis » ou des pommes de « catégorie unE » dont on nous rebat les oreilles ? Ou encore des soldes exceptionnelLEs ou du « nouvEL hors-série » … Bien à vous.
C’est amusant cette vision du tutoiement. Je vais vous donner mon point de vue. Le tutoiement, c’est pour moi la proximité. Ce n’est pas du mauvais français ; c’est une façon de communiquer effectivement plus familière et proche, et j’aime la familiarité et la proximité. Plus je vieillis, plus le vouvoiement me fatigue. Le vouvoiement n’existe pas dans toutes les langues. C’est très artificiel le vouvoiement et ça entraîne une distance. Elle peut être utile dans certaines circonstances de la vie mais si on peut s’en passer, c’est tant mieux. Ici, j’estime que nous sommes une communauté, nous écrivons tous, nous avons plus de points communs que bien des gens qui se fréquentent depuis 20 ans sans avoir rien à se dire.
Je ne défends pas un niveau de langage, je ne pense pas qu’il existe un bon français qui s’oppose à un mauvais français. J’aime aussi Rabelais et San-Antonio, même si je lis bien davantage Aragon et Romain Gary. Mais comme vous je n’aime pas ce ridicule langage journalistique qui déforme tout, et les millions de fautes diverses qui fleurissent partout depuis une dizaine d’années.
Quand on écrit un livre, il faut savoir communiquer et on ne peut le faire qu’avec une convention commune qui est une langue commune. C’est pourquoi je crois qu’il faut respecter les règles communes de la langue. Pas parce que je les aime, la plupart sont aberrantes et inutiles, mais parce qu’elles sont utiles à notre communication. Ceci dit, j’adore les mots et leur sonorité, leur musique, leur cadence, bien plus que leur orthographe.
Bien à vous.
Bonjour Laure.
Juste une petite question de ponctuation (en rebondissant sur votre numéro quinze) :
Souvent, on met un point après chaque lettre d’un sigle pour montrer que c’en est un. Par exemple : la S.N.C.F.
Or j’ai lu dans plusieurs livres (la traduction française de Harry Potter pour citer mes sources) des phrases dans lesquelles, des sigles étant en fin de proposition, je pouvais voir une virgule juste après le dernier point : « je n’ai pas encore demandé à Hagrid d’adhérer à la S.A.L.E., dit-elle d’un ton enthousiaste. »
Seulement voilà : pensez-vous qu’il faut, si ce sigle est en fin de phrase, écrire deux points à la suite ?
Par exemple : Il attend un train de la S.N.C.F..
Amicalement.
Bonjour Dorian,
Excellente question. De fait le problème ne se pose pas parce que les sigles français ou étrangers doivent s’écrire sans point ni tiret, sans trait d’union entre les lettres ni accent. Et ils sont invariables. Donc on écrit SNCF. On écrit TGV. Et partout on voit des sigles mal écrits, y compris dans les livres. Je suis pas certaine que moi-même, parfois, je ne le fasse pas… Parce qu’à force de voir les mêmes erreurs partout, on les répète sans s’en rendre compte.
Donc voilà pour la règle, elle nous simplifie bien la vie !
Amicalement,
Laure
Bonjour Laure, j’ai lu et relu, avec beaucoup de plaisir, tous vos conseils. Merci. Après avoir exercé un métier intéressant (enseignante) et beaucoup voyagé, je me suis plongée dans l’écriture (un vieux rêve). Je frise les 80 ans et depuis une dizaine d’années j’écris avec passion. J’ai écrit onze romans, que je relis régulièrement et aussi régulièrement je les corrige. Je ne connais pas la valeur de ce que j’écris, c’est ce qui me trouble le plus. Il y a quelques mois l’homme de ma vie, 56 ans de vie commune, s’en est allé, depuis je n’arrive plus à retrouver la joie d’écrire …Je vous remercie. Amicalement Michèle Vanbuckhave
Bonjour Laure, j’ai lu et relu, avec beaucoup de plaisir, tous vos conseils. Merci. Après avoir exercé une métier intéressant (enseignante) et beaucoup voyagé, je me suis plongée dans l’écriture (un vieux rêve). Je frise les 80 ans et depuis une dizaine d’année j’écris avec passion. J’ai écris onze romans, que je relis régulièrement et aussi régulièrement de les corrige. Je ne connais pas la valeur de ce que j’écris c’est ce qui me trouble le plus. Il y a quelques mois l’homme de ma vie, 56 ans de vie commune, s’en est allé, depuis je n’arrive plus à retrouver la joie d’écrire …Je vous remercie. Amicalement Michèle Vanbuckhave
Bonjour,
Si j’ai compris vous avez écrit onze romans et aucun n’est publié ! Incroyable. J’ai un gros point commun avec vous car la majorité de ce que j’ai écrit n’est pas publié et maintenant je m’y mets et c’est du travail… Je crois que vous savez au fond de vous ce que ça vaut. IL y a des gens qui publient des trucs affreux et ont beaucoup de succès. Le contraire existe aussi. Des gens qui publient des livres géniaux qui ne rencontrent pas leurs lecteurs. Des gens qui trouvent leur éditeur, d’autres non. Des gens qui trouvent leur public, d’autres non.
Alors il vaut mieux que vous vous référiez à vous-même pour savoir.
Ce serait bien que vous publiiez pour le plaisir, regardez du côté d’Edilivre, de Lulu.com
Puisque vous n’avez pas encore retrouvé le souffle, et c’est normal après cet énorme choc, vous pourriez vous consacrer à éditer vos livres, ça occuperait votre pensée, la dirigerait autre part… car c’est du travail, et le travail occupe l’esprit.
Un grand merci pour votre message, et je envoie beaucoup d’énergie pour surmonter cette épreuve.
Amicalement,
Laure
Un grand merci pour votre réponse si réconfortante. Oui, vous avez raison, j’aime mes livres, et je crois qu’ils sont agréables à lire. Je compte bien suivre votre conseil et essayer de les faire éditer. Mais je vis à Nouméa, l’éloignement va peut-être poser un problème. Avant de conclure, j’aimerais que vous me pardonniez les fautes d’orthographe faites dans le commentaire précédent. Amicalement. Michèle.
e
Michèle,
Si vous les publiez sur internet, le fait que vous viviez à Nouméa ne vous posera aucun problème. Tout se fait en ligne. Par contre, vous risquez d’avoir des soucis techniques car il faut tout faire soi-même (à moins de payer des prestations), et là, si vous connaissiez quelqu’un d’apte à vous aider techniquement à mettre en ligne vos textes, ce serait bien.
Amicalement,
Laure
Qu’est-ce que veut dire mettre en ligne ? Est-ce que cela signifie passer par Facebook ou autres réseaux sociaux ?Si c’est le cas, je n’y connais rien. Mais je crois que mes petites-filles devraient pouvoir m’aider. Tous mes manuscrits sont sur papiers et enregistrés en PDF dans mon ordi. J’ai vu sur Edilivre un moyen de leur faire parvenir un de mes livres. Je croyais qu’il suffisait de suivre leurs conseils pour arriver à mes fins. Merci, Laure, si vous le permettez je vous tiendrais au courant de mes avancées dans ce domaine. Cordialement. Michèle
Mettre en ligne, ça veut dire de mettre le fichier Word de votre livre, la couverture aussi, la 4eme de couverture sur la plate-forme que vous choisissez, Edilivre, KDP Amazon ou autre. C’est quand même du travail quand on n’a pas l’habitude. Ce serait bien si vos petites-filles s’y penchaient ; ça leur prendra un peu de temps de le faire car c’est compliqué quand on ne sait pas.
Facebook et les réseaux sociaux, c’est pour parler de votre livre, le faire connaître. Ca, vos petites-filles sauront vous en parler, ce sera plus facile.
Oui, sur Edilivre, je pense qu’il faut suivre leur instructions. Comme sur toutes les plates-formes du reste.
Oui, tenez-moi au courant.
Cordialement,
Laure
Bonjour Laure, maintenant que j’ai fait votre connaissance, je meurs d’envie de partager avec vous les questions que je me pose depuis des années. La première concerne une lettre que j’ai reçue il y a 3 ans. Elle émanait des « Éditions Baudelaire », d’un certain Monsieur Damien Fenix. Ce courrier, en dehors d’afficher son partenariat avec « Hachette Livre » me complimentait sur la qualité de mes écrits. J’ai reçu un joli carton au nom des « ÉDITIONS BAUDELAIRE » qui disait fidèlement ceci : « Chère madame Vanbuckhave, nous avons été séduits par la qualité de vos écrits. Nous souhaiterions vivement intégrer votre ouvrage à notre catalogue. Dans l’attente… Etc. » Or je me demande encore comment ils ont pu lire mon livre (ils n’ont jamais répondu à ma question). Je n’ai jamais envoyé quoi que ce soit ! J’ai donc décortiqué le contrat de publication et … la facture… L’offre était tentante, j’étais tellement fière de moi. Mais dégrisée, j’ai remis les pieds sur terre. La somme demandée dépassait mes possibilités financières du moment. Puis instinctivement, j’ai pensé à une arnaque. À tort ou à raison j’ai courtoisement refusé leur offre. Mais je me demande encore si je n’ai pas raté l’occasion de ma vie. Qu’en pensez-vous ? J’espère ne pas trop abuser de votre patience. Je vous remercie de votre aide. Cordialement. Michèle Vanbuckhave.
Alors une vraie maison d’édition ne fait JAMAIS payer ses auteurs. Elle prend les risques financiers. Une maison d’édition est une maison dite à compte d’éditeur (ça veut dire que l’éditeur paye pour publier.)
Une fausse maison d’éditeur est une maison qui fait payer l’auteur. Donc une maison dite à compte d’auteur. Donc une arnaque, ce qui est le cas des éditions Baudelaire, elle ne fait que cela. Donc vous avez bien fait de les envoyer paître. D’autant plus qu’ayant déjà gagné de l’argent en vous faisant éditer, cette « maison » ne vendra pas un seul de vos livres.
Une maison digne de ce nom ne pratique pas ce genre de choses. Au contraire, elle vous donne des droits d’auteurs sur la vente de votre livre, même si c’est très peu, 8% ou 10% en général.
Je suis sidérée qu’Hachette se prête à ce genre de choses… ce doit être du pipeau. Pourquoi Hachette se commettrait-il là-dedans ? J’espère qu’il ne le fait pas.
Ce dont je vous parlais tantôt, éditer en ligne, est encore autre chose. Là, vous n’avez pas du tout affaire à des éditeurs mais à des prestataires de service. Des gens qui vous permettent de mettre en ligne vos écrits en ebook et même de les vendre sous forme papier. Vous ne payez rien, ils s’occupent de tout et prennent un pourcentage sur les ventes. La contrepartie, c’est qu’ils n’ont pas de réseau de distribution dans les librairies. C’est à vous de faire votre pub. Et si vous voulez payer certaines prestations que ne voulez pas créer vous-même, comme la couverture par exemple, ils peuvent vous la faire contre rémunération. Ce système est franc du collier et annonce clairement la couleur, ce qui n’est pas le cas des margoulins qui se disent éditeurs mais qui en fin de compte ne distribuent même pas vos livres dans les librairies.
Voilà, j’espère que j’ai éclairci votre lanterne.
Il y a sur le blog un article sur la chaîne du livre. De mémoire, je n’avais traité que l’édition (la vraie, dite classique) mais il serait intéressant que vous le lisiez pour connaître les mécanismes et les enjeux de l’édition classique.
Cordialement,
Laure
Bonjour, je vous conseille d’aller jeter un coup d’œil ici https://www.thebookedition.com/fr/
J’ai publié 4 recueils de nouvelles par l’intermédiaire de cette maison d’édition en ligne. Il s’agit d’une auto-édition gratuite… et impeccable. En fin de compte, vous ne payez que les exemplaires que vous achetez pour les revendre vous-même, les conserver ou les offrir… Exemple : https://www.thebookedition.com/fr/simona-et-autres-infortunes-p-64626.html
Bien à vous.
Bonjour,
L’expression POUR NE PAS QUE m’horripile ! Est-ce moi qui ai tout faux ? Ou ai-je raison ? Depuis petite, on m’a appris POUR QUE LE CHIEN NE MORDE PAS et non POUR NE PAS QUE LE CHIEN MORDE ! Cette dernière phrase est constamment utilisée ts les jours, même par des érudits, des journalistes, etc. Je ne comprends pas, et cela va faire qqs quarante années passées ! Pourriez-vous me rassurer… ou pas? Merci
Bonjour Angélique,
Je te laisse un lien qui confirme ce que tu penses : http://www.academie-francaise.fr/pour-pas-que-au-lieu-de-pour-que-ne-pas
Je m’exprime comme toi et ça me semble évident et simple. Ca ne doit pas l’être pour tout le monde… Les journalistes parlent et écrivent de plus en plus mal malheureusement. Une rumeur sur l’école de journalisme de Paris raconte qu’elle ne possède pas de bibliothèque : je ne sais pas si c’est vrai. Mais cette rumeur n’est pas née par hasard. Ils inventent des mots et des expressions ahurissantes parfois et qui ne sont pas en faveur de la beauté de la langue.
Bonjour, je suis en proie à un sérieux doute. J’ai lu votre fiche et vous êtes la seule potentiellement capable de m’aider.
Dit-on :
Le doute « le » fit crisper la mâchoire.
Ou
Le doute « lui » fit crisper la mâchoire.
Ou est-ce que les deux se disent ?
Merci pour vos lumières. Je suis perdue !
Emilie, je ne sais pas si j’ai raison mais je penche fortement pour « lui ». Le doute fit crisper la mâchoire à qui ? A lui.
Quoi qu’il en soit, j’espère que vous ne m’en voudrez pas mais je trouve que crisper la mâchoire sous l’effet d’un doute est une phrase toute faite, un peu cliché. Donc à éviter si c’est dans un texte littéraire. Vous pouvez trouvez mieux, j’en suis certaine.
Merci infiniment ! Je pense que je vais faire comme vous dites. Ne pas utiliser cette phrase. Merci merci merci
Merci ce cours m’a beaucoup aidé
Louamba,
Très contente que ce cours ait pu t’aider! Merci pour ton commentaire.
Bonjour laure, je suis arrivé presque par hasard sur cette page, et je reste dans le doute malgrés tout…sur les deux exemples: « ce n’est pas de ma faute » , » ce n’est pas ma faute « .
Vous précisez que « de ma faute » est incorrecte…pourtant cela pourrait il s’agir simplement du sujet ? peut on adapter ces formules au rapport de cause a effet ? » ma faute » en cod et de ma faute en coi? Pardonnez moi si cette question n’a pas lieu d’être. merci en tout cas pour ces cours!
Bonjour Mark,
Je ne suis pas très forte en grammaire, ce n’est pas ma tasse de thé. Mais après réflexion, voici mon analyse (un bien grand mot) :
« Ce n’est pas ma faute » : ce n’est pas quoi ? ma faute. Donc ma faute est COD.
« Ce n’est pas de ma faute » n’est pas validé par l’Académie française qui reste le juge suprême en la matière. Pour elle, on doit écrire : ce n’est pas ma faute.
Mais à l’oral, nous disons tous : « ce n’est pas de ma faute » (ce qui correspondrait à un COI).
Je le dis encore trop souvent comme la plupart des gens ! L’habitude de l’entendre nous fait croire que c’est la bonne formule…
Merci pour votre réponse, malgré tout nonobstant le fait qu’elles soient bonnes ou mauvaises, il me semble pourtant bien (pour moi) que ce sont deux formulations a part entière, ayant chacune leur sens propre…saperlipopette!
C’est de ma faute est une expression correcte. http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=3888
Bonjour,
je vous renvoie à l’avis de l’Académie française, qui est pour moi beaucoup plus compétente qu’une banque linguistique : https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9F0336
Bonjour Laure,
Vous êtes une vraie passionnée de l’écriture. Je suis justement tombé sur le site après avoir tapé « fautes de syntaxe » sur Google. Fort de mes 10 années d’expérience dans la rédaction web, je pensais effectivement être « au-dessus de la mêlée ». Il n’en est rien : un client vient de refuser ma candidature pour des… fautes de syntaxe.
Je voudrais donc avoir votre avis sur les remarques du client. Il les a mises entre parenthèses :
Comment choisir un climatiseur mobile ?
Pour être au frais l’été, un climatiseur mobile est de mise. Un appareil qui est disponible en divers modèles sur le marché (syntaxe). Il devient de moins en moins évident de s’y retrouver, lors d’une démarche d’achat (syntaxe, formulation lourde). Afin de se faciliter la tâche, mieux vaut donc se référer à quelques critères bien déterminés (correct, mais aurait été mieux à la 2pp).
La taille de la pièce
Un climatiseur mobile sans évacuation suffit amplement, (ponctuation, virgule en trop) pour rafraîchir une pièce d’une surface inférieure ou égale à 15 m2 (m², typographie). Sa puissance frigorifique tournant autour de 1950 W lui vaut d’ailleurs l’appellation (mot oublié « de ») « rafraichisseur (accent circonflexe manquant) d’air ». A (À, typographie) titre indicatif, un appareil affichant 2500 W est de mise pour rafraîchir une pièce de 25 m2, et 3500 W à partir de 35 m2.
En fait, je suis globalement d’accord avec lui, sauf sur les deux premières remarques. Fallait-il ajouter « de » entre « appellation » et « rafraîchisseur d’air » ?
Pour travailler mon syntaxe, je fais surtout une écoute en continu de la RFI (Radio France Internationale). Une pratique recommandée par un de mes tous premiers clients (en 2010), ce qui m’a effectivement été d’une grande aide. Elle m’a surtout permis de comprendre que pour rédiger en français, il faut avant tout raisonner… à la manière des Français (en métropole).
De même, je suis convaincu que la Rédaction Web relève surtout du domaine de la Communication. Il ne s’agit en rien d’une discipline littéraire. Rien de mieux donc que de se référer à des experts en communication, en l’occurrence des journalistes de la RFI.
Dans l’attente de votre retour, je vous souhaite une excellente suite.
Cordialement,
serge
Bonjour Serge,
Sincèrement, je ne peux pas donner tort à votre client. Oui, il faut ajouter « de ».
Le mot syntaxe est féminin : la syntaxe, une syntaxe.
C’est une excellente idée d’écouter les journalistes de RFI. Mais il reste que le Français parlé et écrit n’est pas le même. Le langage écrit est toujours plus soutenu.
Écouter des gens parler correctement parler le Français vous fera correctement parler le Français. Mais c’est insuffisant pour apprendre à l’écrire bien. Je vous conseille donc de compléter vos connaissances en lisant tous simplement de la littérature française classique. Dans des notices techniques, on ne peut se permettre aucune créativité littéraire, on doit juste écrire classiquement.
Et il n’est pas étonnant que vous fassiez des fautes de syntaxe. Avec la conjugaison, c’est ce qu’il y a de plus difficile à maîtriser dans toutes les langues. C’est normal.
Essayez aussi de trouver un livre d’exercices de syntaxe, ça doit exister. La syntaxe, on l’apprend à l’usage. Le mieux est donc de faire des exercices. Je vous fais une proposition de corrections, histoire de vous donner une autre vision de votre texte :
Pour être au frais l’été, un climatiseur mobile est de mise. Or il en existe de très nombreux modèles. Vous trouvez peut-être difficile de savoir choisir le modèle le mieux adapté à vos besoins. Afin de vous faciliter la tâche, vous pouvez vous référer à des critères bien déterminés.
Un climatiseur mobile sans évacuation suffit amplement à rafraîchir une pièce d’une surface inférieure ou égale à 15 m². Sa puissance frigorifique tournant autour de 1950 W lui vaut d’ailleurs l’appellation de « rafraîchisseur d’air ». À titre indicatif, un appareil affichant 2500 W permet de rafraîchir une pièce de 25 m2, et un appareil de 3500 W rafraîchit 35 m2.
Voilà, voilà… Tout n’est que longue patience alors ne vous découragez pas.
Cordialement,
Laure
Super article, bravo.
Attention toutefois, votre vigilance baisse à la fin de votre article : « Eveiller ta vigilance et force-toi… ».
Avec, dans tous les cas, un accent sur le « É », il faut choisir :
-Soit « Éveille ta vigilance et force-toi… »
-Soit « Éveiller ta vigilance et te forcer… » il faudrait alors compléter la phrase : « … t’attirera le respect de tes lecteurs.
😉
Bonjour Juliette,
C’est « éveille ta vigilance et force-toi ». C’est une erreur de frappe. Pour le « é » et le « à » majuscules, je ne parviens pas à les avoir directement en écrivant l’article sur mon blog. Il faut que je tape sur une page Word puis que je fasse un copier-coller ici. Et parfois, je n’ai pas le temps, autre chose à faire. Je suis plus exigeante pour mes livres, c’est une question de temps. Je ne peux pas passer autant de temps à me corriger pour mes articles donc oui, il y a des erreurs qui m’échappent et m’échapperont encore. Mais bien entendu, je corrige quand on le fait remarquer. J’y vais tout de suite !
Merci.
Mais non, pas « Et bien NON ! » mais « Eh bien NON ! »
AD
Oui, je vais corriger ! Merci !