Archives par auteur: Laure Gerbaud

Ton dernier défi d’écriture : les dialogues (jeu 7)

Voici déjà ton dernier défi d’écriture ! Et tu as déjà commencé à mettre en place la saine habitude de travailler ton écriture. Comme le musicien fait ses gammes, le peintre entretient son coup de crayon et son sens des couleurs, l’écrivain écrit le plus régulièrement possible.

T’es-tu déjà vu progresser ? As-tu senti combien il est agréable d’avoir un peu de discipline en écriture, comme c’est agréable d’avoir des résultats et des progrès tous les jours ? De se lire son texte tous les jours ?

Imagine que tu mettes cela en place pour écrire ton livre, est-ce que ça ne changerait pas tout ?

Maintenant, nous allons travailler sur un écueil bien connu dans l’art du roman : le dialogue. Il faut en écrire pas mal pour commencer à maîtriser l’art du dialogue. Je trouve personnellement que c’est ce que j’ai mis le plus de temps à maîtriser, à réussir. Les dialogues m’ont donné du fil à retordre…

Je ne voulais pas te quitter sans te proposer un défi autour de cela.

Ce qui saute aux yeux dans un dialogue romanesque, c’est sa qualité de naturel. S’il n’a pas l’air naturel, c’est raté. S’il a l’air absolument naturel, c’est gagné. On lui pardonnera quelques défauts. Le dialogue n’est ni tout à fait parlé comme dans la vie ni écrit de manière très littéraire. Il demande de trouver un ton et même des tons différents (chaque personnage doit posséder son ton propre) et un style qui semble naturel à l’oreille de ton lecteur.

Jules Renard
www.osez-ecrire-votre-roman.com

Défi 7 : les dialogues

 

Crée un dialogue entre l’adolescent du jeu 6 d’hier et un adolescent drogué aux jeux vidéo ou aux réseaux.

Comment écrire ce dialogue de façon à le rendre intéressant sans tomber dans le politiquement correct et le débat un peu scolaire ?

Les deux adolescents ne sont pas obligés d’évoquer leur passion respectives – lecture pour l’un, jeux vidéo pour l’autre. Ils peuvent aussi. À toi de voir.

Rédige un dialogue qui retient l’attention et semble vraiment émaner d’adolescents. Le ton, le style, l’état d’esprit de la grande jeunesse sont à surveiller – et maîtriser. Et bien entendu tu as deux adolescents, deux êtres vivants différents : alors il faut que chaque adolescent possède son ton, son style.

Pourquoi des adolescents ? Pour corser un peu le jeu… N’oublie pas, c’est ton dernier Jeu d’écriture de cette semaine de défis !

J’espère que tu as apprécié cette semaine de Défis, qu’elle t’a apporté un petit plus pour cette nouvelle rentrée.

Si tu as éprouvé du plaisir en réalisant ces Jeux,

Et de l’inconfortable car ils t’ont obligé à te dépasser,

Si tu as aimé te sentir progresser en t’amusant, sans la contrainte pesante du résultat que fait peser un projet de livre,

Si tu as envie de poursuivre cette aventure,

Si tu es motivé pour mettre enfin en place l’habitude d‘écrire régulièrement,

Et vraiment progresser dans ton écriture,

J’ai créé des Ateliers Jeux d’écriture d’un mois complet : 31 Jeux d’écriture pour progresser en m’amusant.

Je te laisse regarder. J’ai décidé d’offrir à tout le monde sa chance d’évoluer : ces 31 Jeux d’écriture sont vraiment accessibles à tous.

Imagine comme tu pourrais progresser rapidement si tu continuais durant un mois complet à écrire de cette manière, en travaillant chaque jour un point précis de l’écriture. C’est la meilleure façon de travailler tes techniques d’écriture sans souffrir, uniquement dans le plaisir. Presque sans t’en rendre compte.

À toi de décider. Avec ou sans ces Ateliers de 31 Jeux d’écriture, je te souhaite d’écrire toujours avec passion.

Et maintenant, à ta plume, ton clavier pour ce dernier jeu d’écriture !

٭٭٭٭٭

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٭٭ Réécriture : à consulter ici

٭٭ Mes livres : à consulter ici

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Les personnages, c’est de la vie… Défi et jeu d’écriture 6

Tu commences certainement à te sentir plus à l’aise et plus réactif face à ces jeux d’écriture. Alors je te propose un défi un peu plus ambitieux encore !

Si tu as été régulier jusque-là, tu as pu te rendre compte de l’importance de la régularité pour délier ton esprit et ta fluidité dans l’écriture.

Et si tu as déjà cette pratique régulière, tu as vu combien il est facile de progresser sans se mettre la pression avec des Jeux d’écriture. Et de progresser sur tous les plans avec les Jeux d’écriture parce qu’on peut y traiter tous les types de difficultés.

Histoire de s’assouplir encore l’esprit et de fabriquer un personnage, ʺmonterʺ un personnage, travaillons justement sur les personnages…

 

Henri Bergson
www.osez-ecrire-votre-roman.com

Défi 6 : les personnages

 

Crée quatre personnages radicalement différents les uns des autres en quatre textes. Parle de leurs aspects physiques et psychologiques en établissant des corrélations entre les deux, de façon que chaque personnage semble cohérent et surtout vivant. Décris-les à la troisième personne. Si tu as de l’inspiration, tu peux même écrire une petite histoire à propos de chacun.

Tes personnages :

 

en 1974, un musicien soul de La Nouvelle-Orléans, âgé de vingt ans, remporte ses premiers succès. (Bon à savoir : la musique de La Nouvelle-Orléans accompagne toujours les chansons d’un piano et un saxophone)

un adolescent français atypique s’intéresse davantage, et même passionnément, à lire des livres qu’aux jeux vidéo et aux réseaux sociaux

un chien vient de trouver une famille d’accueil après avoir été arraché par la SPA à un maître brutal et taré

une femme chinoise de 34 ans plante le riz à longueur d’années dans les rizières de son village, dans les années 1980

Je te laisse à ta plume pour ce nouveau défi.

Surtout amuse-toi, prends du plaisir, imagine, visualise. Si tu jubiles en écrivant un texte, ton lecteur jubilera aussi. Ta jubilation, c’est la jubilation du lecteur ! Mets-y de la vie, beaucoup de vie : un personnage, c’est un condensé de vie.

N’oublie pas de lire les textes des participants ci-dessous en commentaire et de poster tes propres textes. Et de donner ton avis, bien sûr.

On se retrouve demain pour le dernier défi ! Déjà !

 

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Tu embarques ?

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Jouer avec tes émotions : jeu d’écriture 5

Alors comment te sens-tu ? Progresses-tu ? Ressens-tu une agréable satisfaction quand tu réalises que tu as écrit tous les jours depuis le commencement de ce défi ?

Et si tu as manqué des défis, qu’est-ce qui t’empêche de continuer quand même avec celui-ci ? Les faux-pas sont monnaie courante quand on fait son premier défi de jeux d’écriture. C’est pour cela que j’ai voulu te faire cadeau de celui-ci. Pour t’aider à mettre une bonne habitude en place. Si je pensais que c’est si facile, je ne l’aurais pas créé !

Alors si tu n’as pas réalisé tous les Jeux, pas de panique : fais celui-ci tout simplement ! Rédige-le tout de suite, c’est aussi simple que ça. Ne repousse pas, fais-le maintenant. C’est une règle de base. Ce qui ne veut pas dire qu’elle est simple à mettre en place. Ne repousse pas ton écriture à plus tard. Particulièrement si tu écris une œuvre de longue haleine comme un roman : c’est beaucoup plus aisé d’écrire régulièrement avec ce type d’ouvrage.

Allez, on y va ! Après nos sensations, exprimons nos émotions… Toutes les éducations de  toutes les civilisations nous poussent plutôt à les camoufler, alors pour certains d’entre nous il est difficile de les décrypter, les sentir et les faire ressentir. Je trouve donc très important de s’y intéresser de près. Plonge dans les profondeurs de ton personnage ! Et apprends à te mettre dans la peau de n’importe quel personnage !


 5ème défi : les émotions

 

Si tu es une femme, endosse la peau d’un homme. Si tu es un homme, endosse la peau d’une femme.

Ton enfant vient de naître. Décris tes émotions de père si tu es une femme. Décris tes émotions de mère si tu es un homme.

C’est un défi intéressant, n’est-ce pas ? C’est peut-être même un peu déstabilisant ! L’objectif est de travailler sur les émotions donc privilégie cet aspect. Pour cela, il faut savoir s’immerger dans l’intériorité d’un personnage…

Rédige à la troisième ou la première personne une page au minimum.

Passionnant, non ? Considérer ce qu’on n’avait peut-être jamais pris en considération auparavant ! Se glisser dans la peau de l’autre… Et quand on est écrivain de roman, on doit tout savoir devenir et écrire : et la femme et l’homme, et l’enfant, et le bébé, et l’animal…

À demain pour ton avant-dernier défi ! N’oublie pas de poster en commentaire ton jeu d’écriture, sur le blog, si tu veux être lu par les participants.

 

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On se retrouve de l’autre côté ?

Le jeu d’écriture numéro 4 : surprends-toi !

Écrire en sortant des sentiers battus ? Oui, oui, c’est le défi d’aujourd’hui. Surprends-toi !

Continuons avec le même enthousiasme notre Défi des 7 jours. As-tu lu les jeux d’écriture des participants sur le blog ? Il y a d’excellents textes.

J’espère que tu t’amuses bien, beaucoup même, et que tu sens que tu progresses. Dans ton imagination, ta manière de raconter, ta fluidité, et la mise en place de cette habitude pas si évidente mais tellement utile : écrire tous les jours.

Nous allons nous ʺattaquerʺ à un point que j’aime beaucoup : décrire la sensation. Mais pour que tu la décrives, il va falloir que tu la ressentes… Il faut faire appel à ton imagination la plus fertile et à ton corps : sentir, cela se passe dans ton corps, pas dans ta tête. Un grand défaut d’écriture est celui d’écrire seulement avec sa tête en négligeant les ressentis. Or ton lecteur a besoin de ressentir profondément ce que tu racontes. Il ne doit pas rester à distance dans le roman, la poésie. Il doit s’identifier aux ressentis de tes personnages. Prêt pour ce nouveau défi ?

 

Ton 4ème défi : la sensation

 

Mets-toi dans la peau de ton personnage : c’est un poisson des grands fonds.

Que voit-il, sent-il, ressent-il, fait-il ? Que voit-il ? Comment est-ce d’être dans la peau d’un poisson ? De sentir l’eau glisser sur ses écailles ? De sentir de mouvement de l’eau autour de soi ? La température de l’eau ? De bouger ses nageoires ? Etc. Il est prédateur ? Autre chose ? Mange-t-il, dort-il, nage-t-il ?     Où est-il ? Comment est-ce autour de lui ? Etc.

Raconte à la première personne ce que ressent et vit ce poisson en une page au minimum. Ce poisson, c’est toi !

Pour un roman, il faut savoir tout écrire… Même l’improbable ! C’est un excellent exercice d’assouplissement de l’esprit et l’imagination. Et c’est très ludique.

Écris un texte inspiré, passe une journée inspirée, et poste en commentaire ci-dessous ton nouveau jeu si tu désires être lu.

Et à demain pour le nouveau défi.

 

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Qu’en penses-tu ?

 

Défi 3 : jeu d’écriture et description ?

On continue avec ce troisième jeu. Je pense que tu es un peu plus rodé, et que ça va être plus aisé de t’y mettre rapidement aujourd’hui. Plus tu écris, plus tu gagnes en rapidité et en souplesse. Plus tu écris, plus vite tu t’adaptes à ce que tu as à dire.

Comme pour un musicien. Plus il joue, plus il devient en maîtrise de son instrument. Quant au compositeur, cela semble évident : davantage il écrit de musique, davantage il maîtrise de paramètres différents et meilleure devient sa composition. Or l’écriture est un travail de compositeur et de musicien : tu dois maîtriser énormément de paramètres pour écrire un bon livre. Et arranger, orchestrer tout cela avec fluidité, musicalité. Aujourd’hui, nous nous occupons plus particulièrement de la description.

 


3ème défi : la description :

 

 Attention, ça devient un peu plus difficile… Décris sur une page au minimum un objet que tu choisis. Fais durer ton texte le plus longtemps possible en lui conservant un véritable intérêt.

Par exemple : décris un verre d’eau glacé un jour de grand soleil, ou une vieille montre arrêtée trouvée dans un grenier, ou une voiture abandonnée dans une forêt, ou un arbre magnifique deux fois millénaire, bref ce que tu désires.

Mais reste le plus longtemps possible à décrire en détails cet objet en le rendant intéressant, vivant, visuel, attractif. Que le lecteur puisse le voir sous tous ses aspects : par sa forme, sa matière, sa température, sa couleur, peut-être son odeur, etc.

Fais travailler tes sens et ta vision. Avant de savoir bien décrire, il faut aussi savoir bien observer… et cela s’entraîne.

Le peintre apprend à voir excellemment avant de savoir dessiner et peindre. C’est pareil pour un écrivain. Même si c’est voir en imagination. J’ai peint toute ma vie, alors je peux t’assurer que ce parallèle est bien réel.

N’oublie pas de poster ton jeu en commentaire ci-dessous si tu as envie d’être lu et d’avoir les commentaires des autres participants. Et de les lire aussi. C’est déjà très interactif sur les jeux d’écriture précédents. Et très sympathique.

On se retrouve demain pour le défi n°4.

 

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Ton Défi et Jeu d’écriture numéro deux !

J’espère que tu t’es bien amusé hier. Et que tu te sens prêt à relever la deuxième manche pour t’amuser, t’améliorer et prendre l’habitude d’écrire tous les jours. C’est un mouvement de libération et d’enthousiaste que je te propose. Surtout mets du plaisir dans ton jeu !

 

Joël Dicker

2ème défi : L’atmosphère

 

Crée une scène d’atmosphère à partir des éléments suivants. Lis bien la consigne dessous car c’est différent d’hier :

– ciel,

– ombres

– danger

– évitement

– retard

– sensation

– vitesse

– pont

– voiture

– facilité

– endurance

– mort

– chaleur

– déglutir

– forcer

– atterrir

Contrairement à hier, tous ces mots doivent figurer obligatoirement dans ton texte, et aussi souvent que tu le désires. Là, pas question de paraphraser, il s’agit vraiment de mettre tous ces mots en créant de la cohérence. Les verbes peuvent être conjugués.

L’atmosphère se sent, se goûte, se ressent surtout. Elle enveloppe ton ou tes personnages et le lecteur qui se sentent guidés dans leurs émotions et sentiments.

Prévois environ une page, et plus si tu en as envie…

À rédiger à la première ou la troisième personne.

SI tu en as envie, poste ton texte en commentaire ci-dessous : cela te permettra d’être lu par les participants, par moi, et d’avoir nos avis, nos commentaires. Et tu pourras lire la production des autres participants. C’est plus vivant et sympathique comme cela. N’hésite pas.

Je compte sur toi pour demain !

 

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Ça va te plaire !

Un défi de 7 jours d’écriture : tu participes ? Défi 1

Un Défi de 7 jours d’écriture ! C’est ce que je te propose !

 

À partir d’aujourd’hui, tous les jours durant 7 jours, je te propose un Jeu d’écriture. Je t’avais dit que je te préparais une surprise pour la rentrée, la voici. Et ça commence aujourd’hui !

Avec ces Jeux d’écriture, nous allons couvrir de nombreuses problématiques d’écriture. Le début de roman, l’atmosphère, la description, la sensation, les émotions, les personnages, les dialogues…

Pourquoi des Jeux d’écriture ? Parce que c’est très ludique et que c’est aussi un excellent moyen de travailler et améliorer l’écriture. Que l’on soit débutant ou confirmé, on apprend toujours en écrivant.

Et l’enjeu d’un Jeu d’écriture n’est pas angoissant ; ce n’est pas l’enjeu d’un roman. On aborde le Jeu d’écriture le cœur léger, pour s’amuser. Et on travaille pourtant, on s’améliore puisqu’on pratique l’écriture !

J’ai conçu ces Jeux pour que tu puisses travailler un, deux, voire trois aspects en particulier de l’écriture avec chacun d’entre eux. De cette façon, tu sais là où tu dois te concentrer davantage afin de t’améliorer.

Et puis il y a un autre facteur, et pas le moindre : écrire tous les jours, c’est favoriser immensément ton apprentissage de l’écriture et acquérir une discipline d’écrivain. Écrire tous les jours, c’est déjà avoir une mentalité d’écrivain. C’est aussi avancer beaucoup plus vite et mieux quand on rédige un livre. C’est quasiment la garantie de ne jamais abandonner ton projet.

Cela peut donc t’aider de prendre ce rythme : tous les jours, écrire. La rentrée se prête particulièrement bien à mettre cette habitude en place. Alors pour t’aider, je te propose ce Défi de 7 jours d’écriture !

Tu es prêt pour ce Défi de 7 jours d’écriture ? Je compte sur toi ?

Ça commence maintenant !

Joël Dicker

1er défi : Le début de roman

 

Invente le début d’un roman en une page au minimum. Trouve une phrase d’accroche vraiment percutante. Quelque chose qui réveille le lecteur et lui donne envie de poursuivre sa lecture.

Tu intégreras obligatoirement tous les éléments suivants dans ton début de roman, mais sans te servir de ces mots eux-mêmes :

– souvenir

– mélancolie

– femme

– silence

– cigarette

– cinéma

– vent

– chanson

– attente

Tu dois donc intégrer tous ces éléments sans les nommer directement.

Pourquoi ? Quand tu intègres un élément sans le nommer directement, tu travailles aussi tes figures de style, tes paraphrases, etc. Tu t’obliges à davantage d’efforts de créativité. Attention, il faut que cela ait l’air naturel, jamais forcé.

Le plus important est que tu tires des mots que je te propose une page ou deux dont on n’a vraiment pas envie de décrocher. Intéresser, passionner, accrocher ton lecteur. N’oublie pas : c’est un début de roman.

Rédige à la troisième personne.

Exemples de belles premières phrases de roman pour éveiller ta créativité :

 

Les fenêtres des gratte-ciel criblaient le firmament de taches jaune sale ; à New York, leur lumière tient lieu d’étoiles.

 L’école du crime, Carol O’Connell

 

Walt disait que les morts deviennent herbe, mais l’herbe ne poussait pas à l’endroit où ils avaient enterré Simon.

Le livre des jours, Mickaël Cunningham

 

« J’entends des voix », avait-elle un jour déclaré, assise à la table du petit déjeuner.

Le principe de Frédelle, Agnès Desarthe

 

Winnie Maas est morte pour avoir changé d’avis.

Eva Moreno, Hakan Nesser

À toi de jouer ! Surtout, amuse-toi !

Et à demain pour le 2ème défi…

 

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Ça va te plaire !

 

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L’écriture s’apprend : carte blanche à Malik Kahli

Nouvelle carte blanche à mon ami Malik Kahli qui écrit depuis longtemps, a emmené efficacement et brillamment son premier roman en tête des ventes d’Amazon, a longtemps travaillé aux États-Unis et nous revient avec une vision particulièrement intéressante. Et pragmatique, comme j’apprécie. N’oublie pas de visiter son blog, différent bien sûr, mais très intéressant. Je pense que nous sommes effectivement complémentaires dans notre vision et notre rapport à l’écriture. Il a choisi de nous parler d’un sujet qu’il connait particulièrement bien ; il s’attaque à un sujet controversé et sensible en France… Maintenant je lui laisse la plume :

L’écriture s’apprend : l’exemple des États-Unis

 

Beaucoup de mythes persistent dans l’écriture. C’est vraiment dommage car cela freine de nombreux auteurs qui voudraient se lancer mais qui n’osent pas. Si vous êtes sur ce blog, c’est que vous n’êtes pas comme ça, je présume. Vous souhaitez oser écrire votre roman !

 

Washington Square Park

Tuez le mythe !

 

C’est vraiment une bonne chose. Depuis quelques années maintenant, je me bats sur mon blog écrivain-en-devenir.com pour donner des conseils pertinents en écriture, tuer les mythes qui freinent les auteurs et permettre à ces derniers d’avancer libres sur les sentiers dessinés par leurs plumes.

Un de ces grands mythes, c’est celui selon lequel on naît écrivain, on ne le devient pas. Choquant ? n’est-ce pas ? Soit on a le talent, soit-on ne l’a pas.

Si comme moi, vous pensez que devenir écrivain s’apprend (comme toute autre discipline dans la vie, finalement) alors cet article devrait vous intéresser.

Apprendre à écrire des romans

 

En effet, en France, à part sur les blogs ou chez quelques personnes particulières, il n’est pas vraiment possible de se former aux techniques d’écriture, aux méthodes scénaristiques ou encore à la psychologie du lecteur.

La plupart des écrivains sont autodidactes. Ce n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire.

Cependant, comme je le disais plus haut, cela tend à entretenir l’idée qu’il n’est pas possible de se former et d’apprendre à écrire des romans quel que soit le point d’où l’on part. Rien ne saurait être plus erroné que cela.

 

De chercheur à écrivain autodidacte

 

A l’origine, je suis docteur en biologie. Vous savez, ce petit chercheur en blouse blanche qui fait des expériences toute la journée dans son laboratoire, ben oui, c’est bien moi ! Ou plutôt, ça l’était.

Si je m’étais laissé dicter mes désirs par ce que pensent ou croient savoir les autres, je ne serais resté que chercheur. Pourtant, j’ai fait fi de tous ces mythes et je me suis mis à écrire pour le plaisir. J’ai tâtonné très longtemps, mais j’ai fini par réussir à écrire et publier plusieurs livres.

Comme je n’ai pas de diplôme de scénariste de romans (ce qui n’existe pas en France d’ailleurs), ni de diplôme de littérature, cela me rend-il moins légitime ?

Je ne pense pas.

Je crois plutôt en mes lecteurs et leurs opinions. Mes livres plaisent, mes livres aident. Ces seuls critères sont finalement les plus essentiels. Vous ne croyez pas ?

À New York, écrire s’apprend !

 

Lorsque je suis parti travailler à l’Université de New York (NYU pour les intimes) en tant que chercheur, j’ai découvert un autre monde. Certes la culture est complètement différente, je devais parler anglais au quotidien et j’ai découvert tout un univers insoupçonné. Mais le plus choquant pour moi, c’est qu’il y avait des universités et des cours spécifiques dédiés à l’écriture !

Tiens, cela s’apprend ? Etrange. Je n’ai jamais vu ça auparavant en France !

Il est vrai aussi qu’aux Etats-Unis, l’information et la formation ne sont jamais gratuites (contrairement à la France). Comptez par exemple 75 000 $ par an pour étudier à NYU.

Par contre, vous trouverez là-bas des cours sur les scénarios, sur la manière d’écrire, sur les étapes stratégiques de construction d’une histoire et les différents schémas possibles à adopter.

 

New York University

Ce que vous ignorez peut vous coûter cher

 

Les histoires obéissent à des règles implicites. Ne pas les connaître, c’est s’exposer au risque de créer des histoires bancales.

Vous pouvez aussi apprendre quels sont les déclencheurs d’émotions de vos lecteurs. Quelles sont les hormones qui circulent dans le corps de votre lecteur, quels sont leurs effets et comment faire pour jouer sur les différents niveaux et déclencher ces types de réponses pour provoquer l’émotion voulue chez votre lecteur. Rien que ça, oui.

Ne pas le savoir vous expose au risque de créer des histoires fades et insipides.

Les neurosciences se sont invitées dans l’écriture depuis quelques années et nous expliquent comment, depuis l’aube de l’humanité, les histoires sont le principal moteur des civilisations.

Savoir tout cela n’est pas indispensable. Mais le savoir est un atout non négligeable qui peut bien souvent faire la différence entre un OUI et un NON chez un éditeur !

Cela peut aussi marquer la frontière entre un livre moyen et un ouvrage inoubliable !

 

Toujours apprendre !

La France, pays de la littérature

 

Je vous sens venir de loin… Vous allez m’objecter qu’en France, il y a aussi des études littéraires. N’est-ce pas ?

En effet. Il y a des cursus littéraires. On peut même devenir Docteur en littérature. Mais qu’y apprend-on ? Quelle est l’expertise qui y est développée ?

Bien souvent, cela consiste à étudier des textes d’auteurs contemporains ou décédés. Essayer de comprendre ce que l’auteur a voulu dire. Lui faire dire aussi ce qu’il n’a pas dit. Sur-interpréter pour donner plus de puissance aux œuvres à posteriori.

Pourquoi pas. Comprendre et étudier des textes c’est essentiel.

Mais j’ai une question pour vous :

Pouvez-vous me citer beaucoup d’auteurs qui ont comme cursus une fac littéraire ?

La plupart publieront des articles ou des livres axés sur leurs domaines. Des livres « techniques » finalement. Rares sont ceux qui publieront des romans ou d’autres types d’essais. Ils ne sont statistiquement pas plus nombreux que dans les autres corps de métiers ou que dans la population générale.

La fabrique des auteurs aux États-Unis

 

Aux Etats-Unis, par contre, de véritables cursus dédiés à l’écriture et à la création d’œuvres littéraires sont dispensés. C’est une différence majeure.

Des auteurs connus tels que John Irving y ont fait leurs premières armes. Même au début du XXème siècle, Columbia proposait déjà des cours et des ateliers d’écriture dans ses cursus. En 2020, en France, cela ressemble encore à une curiosité.

Les grands auteurs, les prix Pulitzer, deviennent ensuite à leur tour des enseignants et prodiguent leur savoir à la prochaine génération. Un peu comme dans n’importe quelle autre discipline finalement ! (Zidane entraine maintenant une équipe de foot, les chercheurs enseignent à la fac, les architectes donnent des cours d’architecture… Normal , quoi !)

 

John Irving

Imaginez…

 

Imaginez vous dans une salle de classe. Aujourd’hui, votre professeur est Bernardin de Saint Pierre (ou Amélie Nothomb ou bien tout autre auteur que vous appréciez).

Il prend le temps de décortiquer sa façon de voir l’écriture. Il vous explique comment vous pouvez améliorer vos histoires.

Il vous donne des consignes pour être efficace et ne pas procrastiner.

Il rassemble toutes ses années d’expérience dans un cours pratique et didactique afin de vous faire gagner des années que vous auriez passé à tâtonner seul pour peut-être aboutir aux mêmes conclusions.

Il écoute, ainsi que vos autres camarades de classe, vos récits et vos textes.

Tous vous font des retours bienveillants et constructifs…

Vous pouvez échanger tous les jours avec d’autres auteurs comme vous et vous créer votre propre petit cercle littéraire.

Les agents littéraires et les éditeurs, au fait de la qualité de l’enseignement de l’école, vont tout de suite vous remarquer, voire vouloir vous faire un signer un contrat avant même de finir votre cursus.

Alors, que ressentiriez-vous si un tel système existait chez nous ? Aimeriez-vous en faire partie ?

Ne pensez-vous pas que cela vous apporterait énormément pour votre carrière d’auteur ?

En ce qui me concerne, j’aurais aimé qu’un tel système existe chez nous.

 

Columbia University

Une lueur d’espoir en France…

 

Néanmoins, il semblerait que la France commence à s’y ouvrir petit à petit. À Paris et au Havre, par exemple, deux Masters proposent des cursus propres à l’écriture créative. Cela reste encore très confidentiel, mais espérons que d’ici quelques années, ces formations se démocratiseront et donneront, à chaque auteur qui le souhaite, la possibilité de poursuivre librement ses rêves sans avoir à subir la pression de mythes stupidement ancrés dans l’inconscient collectif.

En attendant, les blogueurs comme Laure et moi sommes là pour vous faire profiter au maximum de notre expertise.

En vous souhaitant réussite et succès dans vos écrits,

Malik Kahli, du blog écrivain-en-devenir.com

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Comment j’ai écrit et publié mon premier livre : Malik Kahli

Comment j’ai écrit et publié mon premier livre et les leçons à en tirer

 

Mon ami Malik Kahli, best-seller sur Amazon dés son premier roman, nous offre un article ! Aujourd’hui, ce n’est pas moi mais Malik qui prend la plume pour te donner sa vision de l’écriture de roman et t’expliquer comment il s’y est pris.

Car au fond, il existe autant de façons de faire que d’écrivains. Et même si, dans les grandes lignes, nous nous ressemblons, chaque écrivain possède son fonctionnement. Je suis certaine que cela va beaucoup t’intéresser et t’aider dans ton cheminement. Maintenant, ce n’est plus moi qui rédige, place aux éclaircissements de Malik Kahli :

 

Tu peux la sauver, roman de Malik Kahli

Tu peux la sauver, mon premier roman publié.

Vouloir écrire tient bien souvent de la passion. Au-delà du désir d’en faire un métier, l’écriture est avant tout un art, une forme d’expression, un exutoire.

Une longue route avant d’en arriver à l’écriture d’un roman

 

Pendant longtemps, il me tint à cœur d’écrire un roman. J’ai commencé par écrire des textes, des poèmes et du slam. Un peu plus tard, je me suis lancé dans la rédaction d’un essai sur mon travail de doctorant en biologie afin d’aiguiller les futurs thésards et leur éviter de commettre les mêmes erreurs que moi. Ce manuscrit n’a jamais été publié car je ne savais pas trop comment procéder à cette époque. Ce qui, avec du recul, est bien dommage. J’aurais dû me lancer avec ce premier essai, cela m’aurait apporté une première expérience qui m’a cruellement fait défaut lors de la publication de mon roman « Tu peux la sauver ».

Il m’a fallu plusieurs années de tâtonnement avant de me décider à écrire sérieusement un roman.

 

Ecrivain qui sombre !

 

La dérive peut durer un certain temps, mais on finit toujours par trouver sa voie.

Les principales étapes du processus d’écriture de roman :  

 

Alors que je recherchais l’inspiration depuis des semaines, voire des mois, j’eus enfin une révélation ! En rentrant de vacances, je trouvai l’idée géniale qui allait me servir de base pour l’écriture de mon premier roman.

Je repris donc allègrement toutes les notes et idées que j’avais accumulées au fil du temps et rassemblées dans un carnet. En alliant plusieurs d’entre elles, je pus trouver de quoi constituer ma trame principale.

J’ai ensuite développé cette idée générale en un plan plus détaillé tout en prenant le temps d’imaginer mes personnages principaux ainsi que l’intrigue principale.

Pendant que j’avais toutes ces idées en tête et que mon esprit était bouillonnant, j’en profitai pour articuler l’ensemble du récit en développant un peu plus les intrigues, les rebondissements et la fin vers laquelle je voulais tendre. En fonction de mes personnages, j’imaginais les actions et comportements qui seraient les leurs au fil de l’histoire.

Une fois le plan achevé, j’ai divisé mon histoire en plusieurs parties. Mon découpage était tel que cela me donnait la liberté d’écrire n’importe quel chapitre indépendamment. Etant donné que je connaissais tous les écueils et leurs articulations réciproques, il était facile d’écrire au fil de mes envies et inspirations du jour plutôt que suivre l’ordre des événements et découvrir au fur et à mesure ce qui allait advenir.

J’étais donc très heureux à ce moment-là et impatient de démarrer mon premier jet.

 

La structure classique du récit propre aux romans :

Frise du schéma narratif

Un événement inattendu m’a presque fait renoncer à mon roman.

 

Malheureusement, je n’étais pas vraiment régulier. Au bout d’un an, je n’en avais écrit qu’environ la moitié. C’était une erreur majeure de ma part : avoir pensé que je pouvais m’adonner à l’écriture d’un roman en dilettante. D’une part, cela m’a empêché d’écrire mon histoire rapidement. D’autre part, il était toujours très difficile de reprendre, car il fallait que je me remette l’histoire en tête à chaque fois. Ce qui constituait à la fois une perte de temps et d’énergie considérables. Enfin, je perdais en ardeur et en motivation. Comparé à mon état d’euphorie initial, il y avait même des journées ou des pages que j’écrivais en ressentant une contrainte, voire une grande souffrance.

Cela ne serait pas arrivé si j’avais fait de l’écriture une habitude quotidienne.

Pire, j’ai perdu tout mon travail après m’être fait dérober mon ordinateur portable. Je n’avais pas jugé utile de sauvegarder mon travail ailleurs. Erreur que je ne commettrai plus désormais. J’étais vraiment dépité. J’avais perdu un an. Une année entière à écrire. Tout a disparu du jour au lendemain. Cela aurait pu facilement mettre un terme définitif à ma carrière d’écrivain en devenir…

 

Ecrivain perdu !

Difficile de tout reprendre à zéro lorsque l’on a tout perdu…

Transformer les difficultés en forces :

 

Pour ne pas rendre cet événement totalement vain et dénué de sens, j’ai pris la décision ce jour-là de tout reprendre à zéro.

Je pris le temps de tout refaire. Le plan, le développement des personnages, le découpage en chapitre (oui, même ça je l’avais perdu) et bien entendu, la rédaction du premier jet.

Je ne me souvenais plus vraiment des chapitres que j’avais déjà écrits. Certains remontaient à plus d’un an, il était donc impossible de tout refaire à l’identique. Armé de volonté et de détermination, j’ai achevé ce roman de plus de 150 000 mots en moins de six mois. J’ai notamment passé quelques mois sur la réécriture du premier jet avant que celui-ci ne soit finalement prêt à être publié.

Le secret pour écrire un roman !

Comment expliquer une telle différence ?

 

J’ai tout simplement fait preuve de méthode et de volonté. La première fois, j’y suis allé un peu préparé mais sans discipline. La seconde fois, déterminé, j’ai mis en place un rituel d’écritureJ’écrivais tous les jours. Par ailleurs, j’avais fait un plan précis de mon histoire. La seconde fois, je suis allé encore plus en profondeur, en creusant mes personnages, leurs interactions, leurs objectifs/désirs et les moyens qu’ils allaient mettre en œuvre pour les atteindre. J’ai développé mon synopsis de manière graduelle, en ajoutant à chaque fois un peu plus de détail.

Grâce à mon découpage en chapitres, je me suis crée des fiches récapitulant les événements principaux à faire figurer dans le chapitre correspondant. Je savais d’avance que mon histoire serait cohérente étant donné que je connaissais le début, la fin et toutes les intrigues et les écueils permettant la jonction entre ces deux extrêmes.

En écrivant tous les jours, je n’avais pas besoin de me remémorer ce que j’avais écrit précédemment. C’était suffisamment frais pour ne pas me faire perdre de temps ni d’énergie à chaque séance.

Surtout, j’avais le feu divin. J’étais tellement frustré d’avoir perdu tout mon travail, qu’il fallait absolument que je réussisse cette fois-ci. Pas de peur, une écriture libre et sans entraves psychologiques. Je devais aller au bout du premier jet le plus vite possible. Pas de temps pour le syndrome de la feuille blanche, pour le peaufinage et le ciselage, ni pour la syntaxe.

Je laissais tout cela pour la phase de réécriture.

Il est bien plus facile d’aller au bout d’un manuscrit quand le premier jet est terminé et qu’il ne reste plus qu’à transformer cette pierre brute en un petit joyau.

Par ailleurs, ce premier roman dont je parle n’est pas « Tu peux la sauver ». Je ne l’ai pas publié, mais je compte bientôt le faire. Mais cette première expérience m’a permis d’élaborer mes outils et mes habitudes d’écriture afin de pouvoir justement écrire n’importe quel roman par la suite sans éprouver les mêmes difficultés.

Avec les bons outils et les bonnes méthodes, écrire un roman devient beaucoup plus facile.

Quelques semaines plus tard, je commençais « Tu peux la sauver ». Tout comme pour la rédaction de mon premier roman, j’ai procédé de la façon suivante :

  • Assembler les idées et les regrouper (notes anciennes et idées nouvelles).
  • Rédiger un plan (un synopsis travaillé plusieurs fois consécutives afin d’y intégrer le maximum de détails de l’histoire ainsi que la psychologie de mes personnages).
  • Découper l’histoire de manière stratégique en plusieurs chapitres
  • Annoter les informations importantes devant figurer dans chaque chapitre
  • Ecrire le premier de manière efficace (pas de fioritures, sans se retourner) en s’astreignant à une discipline et une régularité sans failles.
  • Laisser reposer une semaine ou deux l’histoire
  • Se lancer dans le travail de réécriture/corrections (peut prendre plusieurs semaines à plusieurs mois)

Suite à ces différentes étapes, qui font réellement partie d’une méthode et d’un processus dont j’ai pu vérifier par moi-même les résultats (ainsi que les élèves de mes formations d’écriture), mon roman « Tu peux la sauver » était prêt au bout de quatre mois.

 

Un exemple de mindmap pour regrouper et assembler ses idées (celle qui m’a servi à créer mon livre Devenir écrivain) :

Mindmap Devenir écrivain

 

Ce n’est pas pour autant que le travail est bâclé, loin de là. J’ai écrit l’histoire que j’avais à l’esprit et il se trouve que l’écrasante majorité de mes lecteurs a adoré ce livre (vous pourrez le constater par vous-même en allant voir les commentaires du livre sur Amazon).

Je viens de vous décrire le processus créatif que j’utilise pour écrire mes livres. Je vais maintenant, si vous me le permettez, poursuivre avec la publication.

Car ce n’est pas tout de parvenir à rédiger un manuscrit de qualité. Encore faut-il le mettre à disposition d’éventuels lecteurs. Car la beauté de l’écriture n’est-elle pas de faire partager ses écrits ? De faire voyager le lecteur grâce à une histoire tout droit sortie de votre imagination ? En tout cas, c’est ce que moi je ressens. Et cela procure une sensation de satisfaction et de bonheur intense.

Comment ai-je fait pour publier mon livre ?

 

Il y a plusieurs possibilités lorsque l’on veut publier son roman.

La première qui vient à l’esprit, c’est de passer par un éditeur à compte d’éditeur. Un éditeur traditionnel en somme. C’est louable, et si vous décidez d’emprunter ce chemin, il vous faudra vous armer de patience. Même si vous trouvez un éditeur, vous n’aurez pas pour autant la garantie d’être visible et de vendre énormément d’exemplaires de votre livre.

La seconde concerne l’édition à compte d’auteur. Pour faire bref, évitez absolument ce mode d’édition. Vous allez vous ruiner, ne rien vendre ou presque et seulement enrichir celui qui vous aura fait cette proposition alléchante. En un mot : fuyez !

Vous pouvez consulter cet article si vous souhaitez connaître en détail les différences fondamentales entre les différents types d’édition.

La dernière, c’est la voie de l’auto-édition. Le monde évolue sans cesse et des événements tels que la pandémie de coronavirus et la COVID-19 ont montré que le numérique prenait une part de plus en plus importante dans le quotidien.

L’avantage, c’est que vous êtes aux commandes. Vous ne cédez pas vos droits. Vous distribuez vous-même votre livre à travers différentes plateformes comme Amazon. Vous déterminez votre prix de vente, vous pouvez vendre au format numérique et au format papier. Les livres sont imprimés à la demande, ce qui évite de se retrouver avec des invendus.

Ce mode d’édition se démocratise de plus en plus. Cependant, même s’il est relativement facile de s’auto-éditer de nos jours, il n’en reste pas moins que cela demande du travail et beaucoup de sérieux.

 

Auto-édition sur Kindle

 

L’auto-édition, un mode d’édition à part entière qu’il faut considérer :

 

C’est le chemin que j’ai pris pour publier mes livres. Je ne le regrette pas. Un primo romancier écoulera en moyenne 800 exemplaires chez un éditeur traditionnel. Dans mon cas, j’ai dépassé les 5000 copies.

Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Il a fallu que j’apprenne. Que je me forme. Que je prenne exemple sur ceux qui se sont auto-édités avant moi avec succès. Comme pour l’écriture de roman, je ne disposais pas du même savoir qu’actuellement quant à l’auto-édition. Mon livre n’a pas très bien marché au début. Jusqu’à ce que je m’y mette sérieusement et qu’à force d’essais, d’erreurs, de tâtonnement et de recherche d’informations, je réussisse à mettre en place une façon efficace de promouvoir mes livres en auto-édition.

J’ai appris des méthodes et des stratégies que je partage notamment dans mon livre « Devenir écrivain » et dans les formations que je propose.

Grâce à elles, mes livres ont rencontré plus qu’un succès d’estime. Si j’étais passé par une maison d’édition classique, je n’aurais certainement pas rencontré ce beau succès auprès de mes lecteurs.

 

Heureux de tenir dans mes mains mon livre fraîchement publié !

 

Si vous choisissez cette voie, tout comme pour l’écriture, un lancement réussi pour un livre auto-édité demande plusieurs mois de préparation. Il vous faudra y travailler régulièrement et ne pas avoir peur de promouvoir votre ouvrage.

Dans cet article, je vous donne 5 conseils pour trouver vos lecteurs en auto-édition.

Vaincre ses peurs pour permettre à vos futurs lecteurs d’apprécier vos histoires est la clé du succès en auto-édition.

Que pensez-vous de cet article ? Dites-le-moi en commentaire.

En vous souhaitant réussite et succès dans vos écrits,

Malik Kahli, du blog écrivain-en-devenir.com

 

Recherches utilisées pour trouver cet article :https://www osez-ecrire-votre-roman com/ecrit-publie-premier-livre-malik-khali/, comment bien écrire son premier roman, comment écrire son premier livre, premier livre

Tes personnages de roman ont une vie réelle !

Les personnages de roman : donne-leur de la vie, et encore de la vie !

 

De la beauté on prend tout. Même la tempête qui arrive et qu’on sent gronder sous les nuages.
Comme on accepte les fluctuations du temps et des événements tous les jours et comme on s’en accommode : avec plus ou moins de bonheur.
Mais on prend tout. On ne chipote pas. La beauté est un tout. Les sentiments sont un tout. Une existence est un tout.
Une expérience aussi est un ensemble de sensations, d’émotions, de pensées et de faits. Et la vie n’est pas faite pour y mettre de l’ordre…
Les rares fois du reste où j’ai fui devant la vie, la beauté, une expérience, je l’ai payé très cher, au centuple sans doute… Et j’en garde les regrets.

www.osez-ecrire-votre-roman.com

Alors pour tes personnages de roman, penses-y. Ne les laisse pas s’échapper. Confronte-les à la beauté et à toutes les expériences. Confronte-les aux tempêtes de la vie, fais-les sortir de leurs lignes, donne-leur à voir, entendre, sentir, à rire et à pleurer…
Donne de la substance à leur existence ; donne-leur vraiment à vivre. Donne-leur aussi de la confusion parce que c’est dans la confusion qu’on approche de la vérité, de sa vérité.

C’est souvent ce que je reproche à la littérature française : la banalité et le manque de substance de l’existence des personnages. Ce qui, je crois, s’accompagne d’un manque d’imagination de l’écrivain et de la peur du lyrisme.
Parce que le lyrisme est par essence impudique ; or c’est cette impudeur qui est belle et si émouvante. Ton lecteur peut se reconnaître, se comprendre, à travers tes personnages ; si tu en dévoiles suffisamment sur eux, bien entendu. D’où l’impudeur nécessaire, et ceci même si tu écris à la première personne. Dis-toi bien que, de toute façon, un roman est une fiction et ose écrire ce que peut-être tu n’oses pas dire…

Peut-être est-ce pour cela que j’aime tant la littérature américaine : parce qu’elle donne tant de substance à la vie, tant d’énergie, parce qu’elle ne recule devant rien.
Parce qu’elle ne se refuse rien, que ses auteurs acceptent pleinement les orages de la vie. Et le lyrisme de la vie, et sa poésie souvent douloureuse.
Relis Steinbeck, Irving, Harrison, Kerouac, Fante…

Les personnages sont vivants, vibrants, frissonnants des pieds à la tête. Immenses.
La vraie beauté c’est quand tu sens l’énergie de la vie, la pulsation, l’enivrement des sens et des sentiments.
Fais sentir cela à tes lecteurs.
Chacun fera comme il voudra bien entendu, mais aujourd’hui j’avais envie de te dire comment je vois la littérature -et la vie en un sens. Car les deux sont indissociables.

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