Ton dernier défi d’écriture : les dialogues (jeu 7)

Voici déjà ton dernier défi d’écriture ! Et tu as déjà commencé à mettre en place la saine habitude de travailler ton écriture. Comme le musicien fait ses gammes, le peintre entretient son coup de crayon et son sens des couleurs, l’écrivain écrit le plus régulièrement possible.

T’es-tu déjà vu progresser ? As-tu senti combien il est agréable d’avoir un peu de discipline en écriture, comme c’est agréable d’avoir des résultats et des progrès tous les jours ? De se lire son texte tous les jours ?

Imagine que tu mettes cela en place pour écrire ton livre, est-ce que ça ne changerait pas tout ?

Maintenant, nous allons travailler sur un écueil bien connu dans l’art du roman : le dialogue. Il faut en écrire pas mal pour commencer à maîtriser l’art du dialogue. Je trouve personnellement que c’est ce que j’ai mis le plus de temps à maîtriser, à réussir. Les dialogues m’ont donné du fil à retordre…

Je ne voulais pas te quitter sans te proposer un défi autour de cela.

Ce qui saute aux yeux dans un dialogue romanesque, c’est sa qualité de naturel. S’il n’a pas l’air naturel, c’est raté. S’il a l’air absolument naturel, c’est gagné. On lui pardonnera quelques défauts. Le dialogue n’est ni tout à fait parlé comme dans la vie ni écrit de manière très littéraire. Il demande de trouver un ton et même des tons différents (chaque personnage doit posséder son ton propre) et un style qui semble naturel à l’oreille de ton lecteur.

Jules Renard
www.osez-ecrire-votre-roman.com

Défi 7 : les dialogues

 

Crée un dialogue entre l’adolescent du jeu 6 d’hier et un adolescent drogué aux jeux vidéo ou aux réseaux.

Comment écrire ce dialogue de façon à le rendre intéressant sans tomber dans le politiquement correct et le débat un peu scolaire ?

Les deux adolescents ne sont pas obligés d’évoquer leur passion respectives – lecture pour l’un, jeux vidéo pour l’autre. Ils peuvent aussi. À toi de voir.

Rédige un dialogue qui retient l’attention et semble vraiment émaner d’adolescents. Le ton, le style, l’état d’esprit de la grande jeunesse sont à surveiller – et maîtriser. Et bien entendu tu as deux adolescents, deux êtres vivants différents : alors il faut que chaque adolescent possède son ton, son style.

Pourquoi des adolescents ? Pour corser un peu le jeu… N’oublie pas, c’est ton dernier Jeu d’écriture de cette semaine de défis !

J’espère que tu as apprécié cette semaine de Défis, qu’elle t’a apporté un petit plus pour cette nouvelle rentrée.

Si tu as éprouvé du plaisir en réalisant ces Jeux,

Et de l’inconfortable car ils t’ont obligé à te dépasser,

Si tu as aimé te sentir progresser en t’amusant, sans la contrainte pesante du résultat que fait peser un projet de livre,

Si tu as envie de poursuivre cette aventure,

Si tu es motivé pour mettre enfin en place l’habitude d‘écrire régulièrement,

Et vraiment progresser dans ton écriture,

J’ai créé des Ateliers Jeux d’écriture d’un mois complet : 31 Jeux d’écriture pour progresser en m’amusant.

Je te laisse regarder. J’ai décidé d’offrir à tout le monde sa chance d’évoluer : ces 31 Jeux d’écriture sont vraiment accessibles à tous.

Imagine comme tu pourrais progresser rapidement si tu continuais durant un mois complet à écrire de cette manière, en travaillant chaque jour un point précis de l’écriture. C’est la meilleure façon de travailler tes techniques d’écriture sans souffrir, uniquement dans le plaisir. Presque sans t’en rendre compte.

À toi de décider. Avec ou sans ces Ateliers de 31 Jeux d’écriture, je te souhaite d’écrire toujours avec passion.

Et maintenant, à ta plume, ton clavier pour ce dernier jeu d’écriture !

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12 Commentaires

  1. Philippe L

    — Pourquoi tu t’énerves, Fred ?
    — Ma batterie est presque morte, il ne me reste que 17 %.
    — Aïe, j’aimerais pas être à ta place. T’es au bout de ta vie, là.
    — Fous-toi de ma gueule. Évidemment, ça risque pas de t’arriver à toi. Tu ne dois jamais recharger ton bouquin.
    — T’as tout compris, Freddy.
    — Et t’en n’as pas marre de toujours lire les textes des autres ?
    — Pas plus que toi, à lire les conneries, les insultes et autres critiques gratuites de la part de débiles. Et en prime, avec une faute d’orthographe tous les deux mots, pour les meilleurs commentaires !
    — Ouais, c’est pas faux. Mais bon, on se tient au courant de tout, en même temps.
    — Depuis quand ? L’autre jour, un post a été supprimé par l’administrateur du réseau social parce que la nouvelle véhiculée était fausse. Pendant ce temps-là, tous ceux qui l’avaient lu l’ont déjà relayée. La moitié des gens pense encore que c’est vrai.
    — Faut vivre avec son temps. Toi, t’es toujours à lire des vieux textes du 18e ou du 19e siècle. Putain ! Quel bâtard ce FOUX, il réagit à mon commentaire en disant que je suis un gros nase. Attends, comment je vais te le massacrer, moi.
    — Convivial et sympa, y a pas à dire…
    — Tiens, prends-ça dans ta tronche, connard !
    — Il ne va pas s’en remettre, c’est sûr. T’as déjà préparé ta dissert pour lundi ?
    — Hein, lundi ? C’était pas pour la semaine prochaine ?
    — Hé non, Gaston. Tu m’avais pas dit que tu te tenais au courant de tout, il y a une minute ?
    — Oh, ça va. Ça sera vite fait, de toute façon.
    — T’as déjà des idées ?
    — Merde, ma frangine qui s’en mêle. Qu’elle fasse gaffe, faut pas qu’elle se fasse harceler comme la fois passée. Quoi ? Tu disais ?
    — Je te demandais si tu avais déjà réuni tes idées sur le sujet.
    — Il me casse les bonbons, Marc. Il me demande quand je peux passer chez lui pour une partie de Soldier Warrior 3. Ben, mardi. Hop, envoyé.
    — Et ta dissert ?
    — Quoi, ma dissert ? Purée, plus que 12% de batterie. Fais chier.
    — Bon, ben, tu ferais bien de la recharger au plus vite, t’es en train de péter un plomb, là. Et bonne chance pour ta dissert.
    — Dissert, quelle dissert ? Noooon ! Franck me tanne avec sa mob, quel relou, ce mec !

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    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Ha ha ! Ce n’est presque pas caricaturé… Il y a vraiment de ça. Je suis bien amusée, Philippe. Bravo pour le naturel : parfait. Le ton est juste comme il faut tout le long.

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  2. Philippe L

    En tout cas, chouette initiative, Laure. En 7 jours, on a fait un bref tour d’horizon des éléments principaux pour écrire un roman, un vrai. Je vais bien sûr revoir celui que je suis en train d’écrire et y peaufiner les dialogues, sensations, émotions, l’atmosphère, le rythme, les ressentis et tout le reste. C’est vrai qu’il faut y penser après avoir mis sur papier le squelette de l’histoire. Si les écrivains mettent un à deux ans pour pondre leur livre, il y a une raison. Bravo et merci ! Il me reste du boulot. Et je te souhaite beaucoup de succès pour tes futurs ouvrages…

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    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Merci Philippe, ta participation et ton enthousiasme me font chaud au coeur.
      Oui, c’est long d’écrire un roman, c’est normal, il y a tant de paramètres à maîtriser !
      Tu vas retourner à ton livre avec la conscience des choses à améliorer si j’ai bien compris. Je suis très contente de ça !
      Merci pour tes encouragements. Et tiens-moi au courant pour ton livre.

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  3. Sérina

    « Tu n’es pas obligé de me coller comme ça, je connais le chemin.
    – La daronne me file 5 euros pour te surveiller p’tite tête.
    – On se demande bien qui surveille qui, tu as le nez sur ton portable !
    – Et bien ce n’est pas plus mal que dans un bouquin. J’apprends des trucs moi, j’te signale.
    – Quoi donc ?
    – Ben tu vois, mon poto Frédo, il a pêcho par texto.
    – Hein ? Tu ne sais pas lire mais tu fais des rimes maintenant.
    – Tu te crois drôle, vraiment ? Bon je vais t’expliquer. Frédo a chopé le numéro d’une meuf sur Fornite. Il lui a filé un rencard et elle a dit oui.
    – Il ne l’a jamais vu en réel ?
    – Mais si, t’inquiète, il a vu son profil sur Insta, une vraie bombe !
    – N’importe quoi, et si c’était monsieur Jasper ?
    – Quoi monsieur Jasper ? Qu’est-ce qu’il vient faire là-dedans ?
    – Rien, mais je sais qu’il est inscrit sur Fornite, il est accro à ce jeu. Et il pourrait très bien créer de faux profils pour je ne sais quelles raisons perverses.
    – Tu dis n’imp ! Quel boloss !
    – Qu’est-ce que tu fais encore ?
    – Bof, je préviens Frédo, ça me fout grave les boules ton histoire. Quelle imagination j’te jure ! »

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    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Sérina, je ris ! C’est court mais drôle ! Je ris, ça me fait du bien, c’est tendu pour moi en ce moment. Alors merci !

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  4. Nicolas

    Bonjour Laure, bonjour à tous. Je dois avouer qu’à 72 ans et habitant loin de mes petits enfants, parler « ado » est pour moi particulièrement complexe. Je me lance malgré tout, mais sans être sûr de moi… Si vous avez des idées ou des avis sur ce petit texte, je serais preneur. Comme sur les autres d’ailleurs, sans doute trop long, mais respectant la longueur de page demandée.
    Voilà ma prose ado :

    – Salut gros, alors ces vacances ? Oh je te parle tu peux un peu sortir de ton book ? Tu me rends vénère là !
    – Excuse-moi. Salut. C’était l’enfer, mes parents m’ont envoyé 15 jours sur un voilier, j’étais malade dès que j’ouvrais un livre… Impossible de lire une page. Je me suis fait chier tout le temps. Et toi ?
    – Yolo mec ! Ma daronne avait loué un chalet à la montagne à 2.000 m, sans tél, et pire sans conect. Zone blanche. Impossible d’accéder à mes activités préférées ! j’ai badé un max ! J’avais trop le seum.
    – Du coup tu as fait quoi ? Pas de texto et pas d’insta, OK mais aucune teuf ? Aucune meuf durant ces congés ? Ouais, dur mon pote !
    – Balades, balades et re-balades. Ah j’ai marché et grimpé c’est sûr.
    – Dis donc, tu as dû faire du sport pour une fois !
    – Une journée ça été super entre potos des chalets, on est monté à un lac et on s’est baqué. L’eau était glaciale, on a plongé en slibard et voir les meufs en soutifs, c’était top. On a fumé quelques péts et teasé grave plusieurs canettes et on est redescendu, là, j’étais saucé ! Et toi aucun book ?
    – Non ! Aucun ! J’ai badé. En revanche j’ai appris quelques éléments de maniement d’un voilier et ça c’était top. J’ai appris à lire une carte marine, et un peu à tenir le cap. Je me suis commandé deux livres sur la voile et la mer pour en apprendre plus.
    – En fait ce n’était pas si mal, sans book, tu as découvert autre chose.
    – Oui je le reconnais. Eh je te cause, laisse un peu tes textos, tu as aussi découvert autre chose, c’est çà le pied ! Moi j’ai découvert la voile et cela me botte surper, même en étant souvent malade. On progresse mon pote, c’est super.

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    1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

      Mais c’est très bien Nicolas ! C’est même assez poussé dans le genre parlé populaire des jeunes. Tous ne parlent comme ça, mais certains oui.
      Je pense qu’il y a juste un contresens avec bader. « Bader », c’est quand on aime, on apprécie. On l’emploie beaucoup là ou j’habite, le Sud.
      Par contre « daronne », on ne pas l’emploie ici. Mais on l’emploie peut-être ailleurs depuis la sortie du film La Daronne. Je ne sais pas.
      Il y a juste « Oui, je le reconnais » que j’aurais remplacé par « Carrément ! »
      Et j’aurais écris « potes » pour « potos ».
      Tu m’as l’air dans le coup pour tes 72 ans. Bravo, on ne s’ennuie pas une seconde, c’est rapide et fluide.

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      1. Nicolas

        Merci ! Je ne m’y voyais vraiemnt pas et je suis allé chercher sur google des tas de termes « ados », et j’ai constaté un manque : on trouve des tas de dictionnaires à destination des adultes pour traduire de « ados » à français, mais aucun dans l’autre sens… Le langage « ados » étant comme tout langage spécifique, un peu secret, réservé à un milieu qui s’y reconnaît.

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        1. Nicolas

          Par contre je reviens sur le terme « bader » après avoir recherché de nouveau sur google, il viendrait de « bad » en anglais et voudrait bien dire détester ou ne pas aimer, donc « j’ai badé », pourrait se dire très vulgairement « j’en ai chié »… Attention, il y a éventuellement une erreur de traduction dans certains propos locaux. Mais dommage je n’ai pas d’expert « ado » ou de traducteur Marseillais, et encore moins Frioulais.

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          1. Laure Gerbaud (Auteur de l'article)

            Oui, ça vient de bad (mauvais.) Mais les Américains disent aussi bad pour dire excellent. Par exemple, ils disent pour un musicien : he’s bad. Ca veut dire : il est excellent. Donc je pense que ça vient de cela : l’argot américain.
            Ce qui est certain, c’est qu’à Toulon (et ma fille a 15 ans), ça veut dire aimer ou admirer. Ici, on dit : je le bade, il est trop beau ! (avé l’accent !)
            Il existe aussi une extension populaire de bad pour dire excellent : il est badasse. Ce musicos est badasse.
            Amusant tout ça !

  5. DIDIER Nicole

    Didier Nicole
    7 Les dialogues !
    C’est mercredi après-midi, Marcel et Jean sont à la maison, l’un dans sa chambre, étalé sur son lit, la tête reposant sur un gros nounours, le regard captivé par sa lecture ; l’autre, étalé sur le tapis devant la télévision, le casque déjà installé sur ses oreilles, manettes en mains !
    Marcel : AH !!! Internet ne fonctionne plus ; il n’y a même plus un signal, un seul point lumineux ; que se passe-t-il ? Aujourd’hui, j’allais enfin réussir à passer le deuxième niveau ! Jean, crie-t-il, tu as touché à mon jeu ?
    Jean : Quoi ? Pourquoi cries-tu ? Qu’est-ce-qui se passe ? Tu peux être casse-pieds, parfois. Alors quoi ?
    Marcel : ah quoi ? Fais comme si tu ne m‘entendais pas. Est-ce-que tu as touché à mon jeu ? je n’arrive plus à me connecter, j’avais promis aux copains du réseau de les rejoindre. J’avais toutes les réponses.
    Jean : Regarde les branchements ; parfois je vois papa rebrancher certains fils ; je crois que quand maman passe l’aspirateur, elle ne s’en aperçoit pas les fils s’emmêlent et sont débranchés. Regarde le plan et le mode d’emploi que papa a collés derrière la télévision.
    Marcel : Quoi ? elle ne peut pas faire attention ou quoi ? J’arrive pas à lire son plan moi et un mode d’emploi ; ah, elle m’énerve ! Viens m’aider Jean !
    Jean fait la sourde oreille. Viens m’aider ! crie-t-il !
    Jean : Là, c’est toi qui m’énerves ; qu’est-ce-que tu crois, moi aussi j’ai des énigmes à résoudre ; mon livre en comporte 12, et je suis à la huitième ; tu veux que je t’aide moi ?? d’accord mon vieux, à condition que tu arrêtes de me crier dessus et que tu viens m’aider d’abord. Je te lis les questions et tu essaies de trouver la clef. V
    Vingt minutes plus tard, ils ont enfin réussi à la résoudre.
    Marcel : Bon, maintenant c’est moi qui lis le mode d’emploi et le plan et c’est toi qui remets les fils !
    Jean se faufile derrière la télévision, rebranche au moins une douzaine de fils, et les lumières clignotent sur chaque appareil.
    Marcel : Si tu veux, je peux t’aider à trouver toutes les énigmes et ensuite je te montre comment on passe les niveaux sur mon jeu. Nous avons les mêmes difficultés, toi dans ton livre, moi dans mon jeu. Ainsi à deux, nous serons plus forts.

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