Trouve tes lecteurs ! Cherche-les ! Ne sois pas un écrivain en pyjama !
Pourquoi chercher tes lecteurs sans attendre qu’une maison d’édition le fasse pour toi ? Les explications ici. Et ne t’y trompe pas : c’est une réflexion capitale sur ta stratégie d’écrivain. Et oui, trouver tes lecteurs fait aussi partie du métier d’écrivain ! Attention, vidéo inconfortable mais primordiale !
Et toi, que fais-tu en ce sens ? As-tu des expériences, des idées, des conseils qui puissent aider la communauté des écrivains en devenir ou qui aimeraient davantage de lecteurs ?
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Toujours de bons conseils, merci Laure.
Merci Isabelle !
Bonjour Laure. Je viens de visionner ta vidéo, très inconfortable en effet. Mais bon. Je crois qu il est quand-même nécessaire que nous soyons conscients des embûches.
Bonjour Christine,
Oui : inconfortable, y compris pour moi. Avoir conscience de tout cela ne veut pas dire que j’aie trouvé la stratégie parfaite, loin de là. Je pose des actions, je tente, je corrige, mais j’essaie. Je ne veux pas avoir de regrets. Personne n’aime les regrets.
Oui Laure. Poser des actions. essayer. Corriger et recommencer si besoin est .
C est également ce que je fais, et ce n est qu ainsi que j ai réussi à faire tout ce que je sais faire aujourd’hui. Il y bien des choses evidemment que je n ai jamais reussies. Mais cela m a appris à ne pas comptabiliser mes efforts, à savoir que le travail peut être payant, et surtout ! à ne pas croire beatement au don qui, je ne sais par quel tour de passe passe, tombe du ciel un beau matin. Merci en tout cas pour tes encouragements. Ils ont eux l avantage d être positifs.
J ai été interrompue donc je poursuis ma pensée. Car à lire certains sites, pour peu qu’ on soit un peu niais on croirait presque que l intelligence de l homme s est éteinte en même temps que Baudelaire Proust Zola Maupassant et consorts. Que je lis avec délectation certes ! Mais la marche du monde continue.
Il y a encore des écrivains valables, dieu merci ! Et même de très grands écrivains ! J’en vois peu en France, certes, mais le monde est vaste et la littérature ne s’arrête pas à nos portes. Et comme tu dis, la marche du monde continue.
Le don, j’y crois. Mais le don sans travail n’est qu’une sale manie ! Ce n’est pas de moi, mais de Brassens, si ma mémoire est bonne. Je crois au don et au travail. Parce que sans travail, on ne va pas loin quel que soit le domaine abordé. Sans compter que travailler un don, c’est un plaisir immense. On ne le ressent pas comme un travail mais un plaisir malgré les difficultés.
Bonjour,
Merci Laure pour ces propos. Etre écrivain, c’est le rêve de tout le monde; et avec la démocratisation de l’enseignement, tout le monde voulait devenir écrivain, tellement le métier est passionnant, le rêve de notre tendre jeunesse. On commence à écrire, n’importe quoi. On inonde les maisone d’éditions par nos tapuscrits. On tombe dans le piège des traqueurs. On paye les frais de notre édition, de notre publication, de notre promotion… Puis on se rend compte que rien ne marche, avec zéro vente depuis la sortie de notre joyau. Que notre produit n’est qu’un copier/coller. C’est la débâcle, l’abattement, l’affliction… Prendre le baton du pélerin et taper à chaque porte pour promouvoir ou marchander notre produit, n’est pas une chose aisée. On oulie que la passion d’écrire est avant tout un don du ciel, un talent, un génie, avoir une imagination débordante qui crée des nouveatés, des choses choquantes, charmantes,impressionnantes, originales, universelles qui stimulent nos émotions, affectent nos sentiments, secouent nos esprits, nous tiennent en haleine sans relàche,jusqu’au bout, jusqu’à la fin du récit… Si on tient vraimement ces clés magiques, on est certain que notre produit trouvera tôt ou tard le chemin du succès. Rappelons-nous de: Autant on emporte le vent, Douze années d’esclavage, Les oiseaux se cachent pour mourir… Le procès de Kafka n’a connu le succès qu’à titre posthume. Bonne journée et bonne chance à tous.
Tu dis très bien tout cela, Elhadj. Au passage, tu as une jolie plume ! Je sens que tu écris avec facilité, c’est fluide et agréable : ce qui se pense bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément…
Je pense souvent à La conjuration des imbéciles, livre prophétique et génial de John Kennedy Toole qui se suicida à 32 ans, faute d’avoir trouvé un éditeur. Sans sa maman qui en trouva un après sa mort, cette œuvre géniale aurait fini dans une poubelle ! Quel dommage pour ce jeune écrivain si talentueux ! Quelle misère ! La leçon est simple : il faut s’accrocher.
Err. On oublie… Autant en emporte le vent.
Il y pourtant des écrivains en pyjama qui ont très bien réussi…
Oui, bien sûr, mais je pense qu’ils sont minoritaires.
Merci Laure pour cette vidéo très pertinente.
C’est vrai que tout ce travail de promotion peut faire peur au début mais à la réflexion je le trouve également passionnant.
Cela nous ancre dans une attitude professionnelle d’ecrivain, d’entrepreneur, même, et les clés sont finalement entre nos mains. A titre personnel je trouve ça très motivant !
Belle continuation et au plaisir de vous lire !
Bonjour Gabrielle!
Oh oui, ça fait peur, et à raison : ce n’est pas le travail qu’on voudrait faire, on voudrait seulement écrire, mais la réalité nous rattrape vite. Alors oui, ancrons-nous dans une attitude responsable et professionnelle, et go go go !
Mettons toutes les chances de réussite de notre côté.
A bientôt